En 2006, 13 ans après la disparition de l’icône hollywoodienne, Audrey Hepburn a été élue la plus belle femme de tous les temps par le magazine britannique New Woman.
Gregory Peck, son partenaire acteur dans son premier film hollywoodien, avait confié, à son sujet, dans un documentaire de Gero von Böhm: « J’étais la personne la plus heureuse au monde lorsque j’ai eu le privilège d’être son partenaire dans son premier film à Hollywood. Pendant six mois merveilleux, nous avons tourné à Rome. C’était en 1952. Le film raconte l’histoire d’une princesse qui se rend incognito dans la ville pour échapper à ses obligations officielles. Elle rencontre un journaliste, tombe amoureuse de lui mais, à la fin, elle sacrifie cet amour et reprend ses fonctions de future reine. Et lui retourne à son travail de journaliste. Il ne fait aucun doute que la princesse est également devenue une reine dans la vie réelle. L’une des actrices et amies les plus populaires, talentueuses, intelligentes, sensibles et charmantes de ma vie. »
Formée à l’origine comme danseuse de ballet, la jeune Audrey acquiert de l’expérience dans divers rôles au cinéma dès 1948. En 1951, elle a joué le rôle principal dans la comédie musicale à succès de Broadway Gigi à New York.
On lui offre un rôle principal dans Vacances romaines/Roman Holiday, celui de la princesse Ann, qui prend un jour de congé de ses responsabilités royales à Rome. Sa première production hollywoodienne est un grand succès, et Audrey Hepburn reçoit un Oscar pour ce film, le premier d’une série de quatre.
L’actrice a commenté humblement sa performance qui a lancé le début de sa carrière à Hollywood et a fait d’elle une star de cinéma recherchée : « Ils recherchaient un visage inconnu. J’ai pu remplir cette condition. »
Connie Wald, ancienne hôtesse célèbre d’Hollywood auprès des stars du cinéma et meilleure amie d’Audrey, a raconté : « Après Vacances romaines, elle était tout à coup une star que le monde entier adorait. Elle a été agréablement surprise parce qu’elle était si différente de tout le monde et si unique. Ce n’est pas seulement son physique qui la rendait spéciale, sa voix, sa diction avaient une qualité particulière. Cependant, elle était elle-même extrêmement humble quand il s’agissait de ses talents. Elle ne voulait pas en entendre parler. Tout le monde l’aimait. Elle était inondée d’offres et d’invitations, mais elle voulait juste vivre une vie normale. »
Grandir
Mme Hepburn a dit que l’éducation de sa mère, la baronne Ella van Heemstra, a eu une grande influence sur elle et a façonné sa personnalité.
« Ma mère était assez sévère et, vous savez, très anglo-saxonne, très néerlandaise, par rapport aux normes d’aujourd’hui. C’est peut-être aussi ce qui a fait de moi ce que je suis, mais ce que vous voyez a beaucoup à voir avec ce qu’elle voulait que je sois », a-t-elle confié à Barbara Walters lors d’une interview en 1989.
« On pense souvent que je suis peut-être réservée. J’ai lu que l’on me considère parfois comme une perfectionniste, ce que je ne suis pas. Mais je pense que cela a quelque chose à voir avec cette attitude avec laquelle j’ai été élevée. Cette attitude, vous savez, de ne pas s’occuper de soi, de penser aux autres d’abord. Ne pas se montrer. Ne vous donnez pas en spectacle. Mais il ne faut pas qu’on voie que je gagne ma vie en me donnant en spectacle… »
Le style
À Hollywood, dans les années 1950 et 1960, elle joue dans des films des meilleurs réalisateurs de l’époque, aux côtés d’acteurs masculins célèbres tels que Humphrey Bogart dans Sabrina, Henry Fonda dans Guerre et paix/War and Peace, Fred Astaire dans Drôle de Frimousse/Funny Face, Gary Cooper dans Ariane/Love in the Afternoon, Cary Grant dans Charade et Sean Connery dans La rose et la Flèche/Robin and Marian.
Dans nombre de ses films, elle est habillée par Hubert de Givenchy. Bien avant le célèbre « Diamants sur canapé/Breakfast at Tiffany », Givenchy a créé le look mondialement connu d’Audrey Hepburn – élégant, simple et intemporel. Son fils Sean Ferrer décrit leur collaboration de la manière suivante : « Elle voyait les vêtements qu’il créait comme le magnifique vase qui mettrait en valeur une simple fleur des champs, tandis que lui les voyait comme le vase que l’on garde simple pour que rien ne vienne altérer la beauté naturelle de la fleur elle-même. … [Cette] élégance avait ses racines dans leurs valeurs intérieures respectives. Elle venait du bon endroit. Ce n’était pas une façon de se faire remarquer, mais une façon d’être humble. »
Hepburn a tourné 25 films dans sa carrière. Ses interprétations ont connu un grand succès et pourtant elle a tourné beaucoup moins de films que d’autres actrices.
« Je me suis toujours terriblement souciée de ma vie privée », a-t-elle dit dans une interview accordée à Ivo Niehe. « Lorsque j’ai eu mes garçons, je voulais passer beaucoup de temps avec eux. Avant la naissance de mes enfants, je faisais deux films dans l’année, puis je prenais une année sabbatique, parce que je n’ai jamais bien compris comment on peut être une bonne épouse et partir tout le temps pour faire un film. »
« Et je n’ai jamais compris non plus comment on pouvait être une mère si on ne pouvait pas emmener ses enfants avec soi et si on ne faisait pas les films où vous vivez. Alors je ne voulais pas quitter mes enfants, je ne voulais pas quitter mon mari. C’est pourquoi je n’ai pas beaucoup travaillé. Surtout quand mon fils aîné a commencé à aller à l’école – parce quand il était plus petit, il venait avec moi – mais une fois qu’il a commencé à aller à l’école, je suis restée à la maison aussi. »
Engagement
Née en Belgique en 1929 et élevée en Hollande, elle entre en contact pour la première fois avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance à la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans la ville bombardée d’Arnhem ; l’organisation fournit de la nourriture à la ville. Audrey savait par sa propre expérience ce que signifiait vivre comme un enfant affamé au milieu de la guerre et des bombes.
En 1989, elle est devenue ambassadrice itinérante de l’UNICEF et a utilisé sa popularité au cours des dernières années de sa vie pour sensibiliser le public à la souffrance des enfants dans les régions pauvres et déchirées par la guerre dans le monde.
Lors de la cérémonie marquant son décès le 20 janvier 1993, certaines de ses lignes préférées, écrites par l’auteur Sam Levenson, ont été récitées par son fils Sean Ferrer :
Conseils de beauté éprouvés
Pour des lèvres séduisantes, prononcez des paroles bienveillantes.
Pour avoir de beaux yeux, recherchez le bien chez les gens.
Pour une silhouette svelte, partagez votre nourriture avec ceux qui ont faim.
Pour de beaux cheveux, laissez un enfant passer ses doigts dessus une fois par jour. Pour avoir de l’assurance, marchez en sachant que vous ne serez jamais seule.
Nous vous laissons une tradition qui a de l’avenir.
La tendresse des êtres humains ne deviendra jamais obsolète.
Les personnes, plus encore que les choses, doivent être restaurées, renouvelées, ravivées, reconquises et honorées, honorées et honorées.
Ne rejetez jamais personne.
N’oubliez pas que si vous avez un jour besoin d’une main secourable, vous en trouverez une au bout de votre bras. En vieillissant, vous découvrirez que vous avez deux mains : une pour vous aider vous-même, l’autre pour aider les autres.
Vos « bons vieux jours » sont encore devant vous. Puissent-ils être nombreux.
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