Samedi, la Cour suprême de Pennsylvanie a annulé l’ordonnance d’un tribunal de première instance qui empêchait les responsables des élections présidentielles de certifier les résultats de l’élection de 2020. La cour a également rejeté l’affaire sous toutes réserves.
Dans un avis rendu par le tribunal, la plus haute juridiction de l’État a décidé d’annuler l’injonction de la juge du Commonwealth Patricia McCullough qui aurait empêché l’État de prendre des mesures supplémentaires pour finaliser la certification de la course à la présidence américaine.
Le tribunal a déclaré que les requérants n’avaient pas déposé leur contestation « en temps voulu », car ils avaient déposé leur plainte plus d’un an après la promulgation de la loi 77 – la loi qui est au cœur de l’affaire.
L’affaire en question – citée comme Kelly contre le Commonwealth de Pennsylvanie – a été déposée par un groupe de politiciens républicains qui soutiennent que l’Acte 77, une loi qui a rendu légal le vote par correspondance sans justification en Pennsylvanie, viole la constitution de l’État.
En début de semaine, Mme McCullough a accédé à une demande urgente des plaignants pour bloquer temporairement la certification après que le surnommé État clé-de-voûte a annoncé qu’il était sur le point de finaliser le processus de certification officielle des résultats de l’élection présidentielle.
La juge du Commonwealth a expliqué dans son avis, rendu vendredi, que « les requérants semblent avoir établi une probabilité de succès sur le fond parce leur demande repose sur le fait que la Constitution ne prévoie pas de mécanisme permettant à l’assemblée législative d’étendre le vote par correspondance sans amendement constitutionnel ».
Elle a également estimé que « les requérants semblent avoir une revendication fondée selon laquelle les procédures de vote par correspondance prévues par la loi 77 contreviennent » au langage clair de la disposition de la Constitution de la Pennsylvanie, qui traite du vote par correspondance.
La Cour suprême de l’État a déclaré samedi que les requérants ont attendu plusieurs jours avant que les commissions électorales des comtés ne soient tenues de certifier les résultats des élections, ce qui pourrait « entraîner la privation du droit de vote de millions d’électeurs de Pennsylvanie » qui ont voté par correspondance.
« Il est évident que les requérants n’ont pas agi avec la diligence requise pour présenter la demande en question », a noté le tribunal.
Le juge en chef Thomas Saylor a émis un avis distinct dans lequel il accepte d’annuler l’injonction préliminaire. Toutefois, le juge Saylor a déclaré qu’il estime que les requérants républicains devraient pouvoir continuer à faire valoir leurs arguments sur la validité constitutionnelle de la loi 77.
« Je trouve que la contestation de fond pertinente soulevée par le groupe des appelants pose des questions gênantes sur la validité constitutionnelle du nouveau système de vote par correspondance », a écrit le juge Saylor.
La juge Sallie Mundy s’est jointe à cet avis.
Les avocats des plaignants n’ont pas répondu immédiatement à la demande de commentaires formulée par le journal Epoch Times.
Nouvel Horizon – Traitement Covid-19 : les revirements
Le saviez-vous ?
Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.