La police du Nigeria a indiqué dimanche avoir libéré 58 otages détenus par des gangs dans l’État Kogi (centre) lors d’une opération qui a fait une victime parmi les personnes enlevées.
Les rapts sont l’un des défis auxquels devra faire face le président élu, Bola Tinubu, qui doit prêter serment en mai après la présidentielle de février au résultat contesté par l’opposition.
La police « a sauvé 58 personnes prises en otages dans la forêt Udulu », a déclaré une porte-parole, Josephine Adeh. Aucune indication n’a été donnée sur le lieu des enlèvements ni sur la durée de captivité des victimes. L’une d’entre elles « a malheureusement été blessée lors de l’opération et est décédée sur place… 58 autres personnes ont été traitées dans un hôpital », a ajouté Josephine Adeh.
L’ « opération de sauvetage a été menée avec d’autres organismes de sécurité et des chasseurs de plusieurs communautés locales », a-t-elle précisé. Après une fusillade, les preneurs d’otages ont pris la fuite laissant derrière eux les otages, selon la police.
Les rapts, une activité très lucrative
Les rapts sont devenus une activité très lucrative au Nigeria avec le paiement de rançons. Pour contrecarrer le fléau, la Banque centrale du Nigeria a changé l’an dernier les billets de banque et imposé des restrictions sur les retraits d’argent hebdomadaires. Mais devant faire face à une vive opposition de la population et à une décision de justice, elle avait autorisé en mars le retour à l’usage des anciennes coupures jusqu’à la fin de cette année.
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