La sous-préfète de Moselle, Jacqueline Mercury-Giorgetti, a été légèrement blessée ainsi qu’un policier, lors d’un refus d’obtempérer, alors qu’elle accompagnait une patrouille de la brigade spécialisée de terrain (BST) vendredi à Metz, a-t-on appris samedi auprès de la préfecture.
L’automobiliste en cause a été interpellé au terme d’une course-poursuite. La préfecture de la Moselle a confirmé à l’AFP l’incident rapporté par Europe 1. La sous-préfète, qui a récemment pris ses fonctions, « va bien », a-t-elle indiqué.
« Il s’agissait d’une immersion dans un cadre classique avec les services de police et de gendarmerie, comme le font tous les sous-préfets qui arrivent en poste », a expliqué la préfecture.
L’incident s’est déroulé vendredi soir lorsque trois policiers de la BST, accompagnés de la sous-préfète, ont repéré « un véhicule qui avait été volé le matin même », a assuré David Ghisleri, secrétaire départemental du syndicat Alliance à l’AFP.
Un pistolet à impulsion électrique
Les policiers « se mettent en travers du véhicule et décident d’interpeller son conducteur » mais celui-ci « fonce dans la voiture de police ainsi que sur le fonctionnaire qui avait déjà mis le pied à terre, projeté en raison du choc à plus de quatre mètres », a-t-il affirmé.
Des véhicules de la BAC, de police secours et de la brigade canine sont venus en renfort pour tenter d’intercepter le véhicule qui a fini par s’immobiliser après avoir eu ses pneus crevés par un dispositif d’interception des véhicules automobiles, placé sur la chaussée, a expliqué le syndicaliste.
Selon David Ghisleri, le suspect a finalement été interpellé par les policiers de la BAC qui « ont dû faire usage de leur pistolet à impulsion électrique ».
« Le fonctionnaire de police souffre de blessures musculaires et de dermabrasions », a-t-il rapporté et la sous-préfète, qui était « restée dans le véhicule, a été blessée en heurtant le siège avant, elle a eu un traumatisme au niveau des cervicales ».
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.