Donald Trump a bien raison de dire que l’acte d’accusation pour détention de documents classifiés qui a été dressé contre lui par le procureur spécial Jack Smith est le dernier effort des forces de l’ordre américaines visant à interférer dans les élections présidentielles de 2024. De même qu’elles l’ont fait lors des deux élections précédentes – celles de 2016 et de 2020. Mais il y a aussi d’autres choses.
Pour les élections de 2016 et 2020, il y avait des preuves de la corruption présumée des candidats du Parti démocrate. Il en va de même pour les élections de 2024. Dans tous les cas, le département de la Justice des États-Unis (DOJ) a essayé de protéger le candidat préféré de la classe dirigeante en piégeant Trump.
Ce que nous voyons se dérouler aujourd’hui n’est pas seulement l’étape suivante d’une opération d’ingérence électorale, mais aussi une dissimulation d’arrangements financiers illicites qui persisterait depuis huit ans entre de hauts responsables démocrates et des sociétés et gouvernements étrangers. Pendant près d’une décennie, les adversaires de Trump l’ont faussement accusé de collaborer avec la Russie (en particulier dans l’affaire du Russiagate), mais il semble que ce soient les rivaux de Trump qui ont été compromis par leurs liens avec des puissances étrangères.
C’est peut-être une coïncidence que les accusations portées contre Trump aient été publiées le jour même où des législateurs américains ont révélé le contenu d’un document du DOJ concernant les relations « spéciales » de l’actuel président Joe Biden avec une société étrangère. Selon ce rapport, en 2017, une source de longue date bien fiable du FBI a signalé que Joe Biden, en tant que vice-président, avait demandé 5 millions de dollars à une société énergétique ukrainienne pour façonner la politique des États-Unis.
Cette source a informé le FBI que Biden avait été approché par un cadre supérieur de Burisma, la société ukrainienne qui a fait l’objet de diverses enquêtes ukrainiennes et internationales. Dans l’espoir de résoudre ses problèmes juridiques, Burisma a engagé une société de lobbying américaine et a nommé Hunter Biden à son conseil d’administration, avec un salaire de plus de 50.000 dollars par mois.
La source du FBI a rapporté que le cadre de Burisma lui avait dit que Joe et Hunter Biden voulaient 5 millions de dollars chacun. L’ancien vice-président Joe Biden s’est ensuite vanté devant le public new-yorkais d’avoir menacé, en mars 2016, de retenir un milliard de dollars de garanties de prêts américains au gouvernement ukrainien si celui-ci ne renvoyait pas le procureur chargé de l’enquête sur Burisma.
Après avoir eu vent du discours de Joe Biden, Trump a demandé au président ukrainien nouvellement élu Volodymyr Zelensky d’aider son procureur général William Barr à enquêter sur les activités de la famille Biden en Ukraine. Les informations récemment divulguées par le FBI suggèrent que le procureur général, ce superviseur ultime du FBI, a escamoté les preuves préjudiciables à Joe Biden.
Lorsqu’un ancien assistant de Joe Biden a déposé une plainte dénonçant le fait que Donald Trump avait demandé au président ukrainien de l’aider à enquêter sur les actes potentiellement illégaux que les Biden avaient commis dans son pays, les membres démocrates de la Chambre des représentants ont entamé la procédure de destitution contre le président Trump. Selon les articles de cet impeachment, Trump avait menacé de retenir l’argent des contribuables américains – destinés à l’aide en armement à l’Ukraine – si les Ukrainiens ne se prêtaient pas à une enquête. En d’autres termes, les démocrates et les grands médias ont simplement fait porter à Trump le chapeau de la corruption présumée de Biden.
Tout au long de la campagne présidentielle de 2020, toute information sur la corruption de la famille Biden a été qualifiée de « désinformation russe ». Sous la direction de William Barr, le FBI a mis en place un groupe de travail pour bloquer les réseaux sociaux et les reportages de presse concernant les informations trouvées sur l’ordinateur portable que Hunter Biden avait déposé en 2019 chez un réparateur.
Cependant, le grand public méritait de savoir que cet ordinateur était rempli d’e-mails et d’autres documents qui auraient fourni des preuves évidentes de l’opération de trafic d’influence de la famille Biden. En cachant cela à l’électorat américain, le DOJ a perpétré une fraude à l’encontre de l’électorat.
Le sujet de la « désinformation russe » n’était guère plus qu’une version actualisée de la « collusion » avec la Russie. Selon le FBI et d’autres services d’espionnage américains, les grands médias et les cadres du Parti démocrate, Moscou semait des mensonges sur Biden pour la même raison que le Kremlin aurait piraté les e-mails d’Hillary Clinton – pour la raison que Trump était le candidat préféré de Vladimir Poutine.
En fait, lors de la campagne présidentielle de 2016, le FBI a prétendu que Trump était un agent russe afin d’obtenir un mandat officiel pour espionner les membres de son équipe. Les agents du FBI voulaient savoir si les collaborateurs de Trump étaient au courant des e-mails piratés sur le serveur non sécurisé d’Hillary Clinton.
Ils craignaient vraisemblablement que les e-mails que Mme Clinton était censée avoir supprimés ne fournissent des preuves d’arrangements financiers corrompus avec les sociétés et gouvernements étrangers qui ont contribué à la Fondation Clinton – et ce, lorsque Mme Clinton occupait le poste de la secrétaire d’État américaine. L’équipe électorale d’Hillary Clinton craignait que quelqu’un ne divulgue ces e-mails dans les dernières semaines de sa campagne présidentielle.
Le rapport publié le mois dernier par le procureur spécial John Durham explique en détail comment le FBI a interrogé les membres de l’équipe de Trump pour savoir ce qu’ils savaient des e-mails de Mme Clinton et s’ils avaient une « surprise » en réserve. Le FBI n’a jamais cru que Trump ou l’un de ses assistants étaient des agents russes, il avait simplement besoin d’une couverture pour protéger la candidate démocrate Clinton en espionnant le candidat républicain.
L’objectif de l’opération de dissimulation des forces de l’ordre américaines est facile à comprendre : il s’agit d’une intrigue souvent utilisée dans des films et des romans policiers. Une bande de flics véreux a piégé un homme politique pour protéger son adversaire corrompu.
L’inculpation de Trump par le DOJ s’inscrit bel et bien dans les stratagèmes de la « collusion » avec la Russie et de la « désinformation russe ». De plus, le fait que Trump ait été inculpé pour détention de documents classifiés suggère également que les documents classifiés trouvés stockés dans des endroits non sécurisés du garage et du bureau de Joe Biden pourraient contenir des informations préjudiciables – des informations sur les accords que Biden a conclus en tant que président de la Commission des affaires étrangères du Sénat, puis en tant que vice-président des États-Unis.
À plus d’un an des élections présidentielles de novembre 2024, le sale boulot du département de la Justice est loin d’être terminé.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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