Des scientifiques de la Long Island School of Medicine de l’Université de New York ont détecté l’ARN messager des vaccins Covid‑19 dans le lait maternel humain, selon une nouvelle étude.
Cette recherche à comité de lecture, publiée le 26 septembre 2022 dans la revue JAMA Pediatrics, portait sur le lait maternel de onze femmes allaitantes en bonne santé, dont cinq avaient reçu le vaccin Moderna pendant leur grossesse et six le vaccin Pfizer.
Les participantes à l’étude ont été invitées à recueillir et à congeler leur lait avant et après la vaccination. Le lait recueilli avant la vaccination a servi de contrôle.
Cent trente et un échantillons de lait maternel ont été recueillis de 1 heure à 5 jours après que les femmes ont reçu les vaccins. Un peu moins de la moitié des femmes participant à l’étude (cinq sur onze) avaient des quantités détectables de composants vaccinaux ARNm dans leur lait maternel.
Cependant, aucun ARNm vaccinal n’a été trouvé dans les échantillons pré‑vaccinaux ou dans les échantillons prélevés 48 heures ou plus après la vaccination.
Les scientifiques ont émis l’hypothèse qu’après la vaccination, les nanoparticules lipidiques contenant l’ARNm du vaccin sont transportées vers les glandes mammaires soit par le sang, soit par le système lymphatique.
Les auteurs de l’étude ont affirmé qu’ils étaient les premiers à signaler que l’ARNm du vaccin atteint le tissu mammaire. Leur travail touche un point sensible : cette étude est disponible en ligne depuis deux semaines et elle a été consultée plus de 150.000 fois, ce qui est très inhabituel pour une étude scientifique sur l’allaitement.
Dans le même temps, les scientifiques ont affirmé que leur étude prouvait que la vaccination des femmes allaitante est sans danger. « La présence sporadique de quantités infimes d’ARNm du vaccin Covid‑19 (…) indique que l’allaitement après une vaccination à l’ARNm du Covid‑19 est sans danger, surtout au‑delà de 48 heures après la vaccination », ont‑ils conclu.
Les scientifiques appellent à la prudence
S’ils ont certes déclaré que, selon eux, l’allaitement par les mères vaccinées était sans danger, les chercheurs ont ajouté un appel à la prudence.
« Toutefois, la prudence est de mise en ce qui concerne l’allaitement d’enfants de moins de 6 mois dans les 48 heures suivant la vaccination maternelle, jusqu’à ce que d’autres études de sécurité soient menées », ont‑ils écrit. « Par ailleurs, il convient de prendre en compte l’interférence potentielle de l’ARNm du vaccin Covid‑19 avec la réponse immunitaire à plusieurs vaccins de routine administrés aux nourrissons au cours des 6 premiers mois de leur vie. »
Comme l’ont souligné les chercheurs, les premiers essais de sécurité des vaccins ont exclu plusieurs groupes de personnes, notamment les bébés, les jeunes enfants, les femmes enceintes et les mères allaitantes. Toutefois, les CDC recommandent désormais les vaccins à ARNm pour tous ces groupes, à l’exception des nourrissons de moins de six mois.
Un désastre pour les nourrissons ?
« Ce n’est pas seulement un désastre pour les nourrissons », a écrit Alex Berenson, qui a travaillé comme reporter pour le New York Times pendant plus de dix ans, dans un tweet commentant un article du 27 septembre en lien avec l’étude, « c’est une preuve supplémentaire que les ARNm/LNP [nanoparticules lipidiques] dans les vaccins touchent pratiquement toutes les cellules du corps ».
Le tweet de Berenson s’adressait à ses 428.000 abonnés. Il exhortait les prétendus fact‑checkers à mettre de côté les affirmations visant à soutenir les grandes entreprises pharmaceutiques. Les affirmations qui annoncent sans une parcelle d’esprit critique que les vaccins ne posent aucun souci. » Rien n’indique que le lait maternel après la vaccination soit dangereux, malgré les articles sur une nouvelle étude », insiste un article du 4 octobre 2022 de factcheck.org.
Les fact‑checkers oublient que lorsque les vaccins à ARNm ont été homologués pour la première fois, les spécialistes ont annoncé au public que l’ARNm resterait uniquement dans le bras dans lequel le vaccin était injecté. La protéine spike et l’ARNm se dégraderaient très rapidement, assuraient‑ils.
Or, il s’est avéré que ce n’est pas le cas. Au contraire, plusieurs études ont montré que l’ARNm circule dans tout le corps, dans tous les systèmes organiques. En réalité, l’ARNm persiste bien plus longtemps que prévu. Il a été détecté des mois après la vaccination.
Selon le Dr Robert Malone, un des pionniers de la technologie de l’ARNm, c’est probablement dû au remplacement de l’uridine par la pseudo‑uridine dans les vaccins Pfizer et Moderna, afin d’éviter la dégradation rapide des molécules.
Mais si l’utilisation de la pseudo‑uridine a été saluée comme une brillante innovation technologique, le résultat est que l’ARNm reste beaucoup plus longtemps, ce qui lui donne la possibilité de migrer vers les cellules de l’organisme.
Pas d’allaitement sûr
Déclarer que la vaccination par le Covid‑19 est sans danger pour les mères allaitantes est problématique. Nous disposons d’un nombre croissant de preuves que ce n’est pas sûr. Soit, les nanoparticules lipidiques et l’ARNm du vaccin peuvent être détectés dans le lait maternel jusqu’à 48 heures seulement après la vaccination. Cependant, il est apparu que l’ARNm peut persister pendant des mois, voire des années, dans l’organisme de la personne vaccinée. Les cellules de l’organisme continuent à fabriquer des protéines spike toxiques et à déclencher des réactions inflammatoires.
Il est donc probable que l’ARNm ingéré par le lait maternel reste dans l’organisme d’un nourrisson, dont le système immunitaire est beaucoup moins mature que celui des parents, perturbant ainsi la progression normale du développement immunitaire.
« La récente étude montrant que le matériau du vaccin (l’ARNm) est présent dans le lait maternel de certaines mères devrait inciter la Food and Drug Administration à empêcher toutes les femmes enceintes et allaitantes de recevoir ces vaccins », explique par courriel pour Epoch Times le Dr Robert Lowry, neurologue à San Antonio, au Texas. « S’il s’agissait d’une autre époque et d’autres temps, aucun organisme gouvernemental ou médecin ne recommanderait un vaccin récent quant bien même on nous assurerait qu’il est vraiment sûr à une femme enceinte ou allaitante. »
« Ces jeunes nourrissons sont encore dans une période de développement rapide des organes et de division cellulaire pendant leur croissance. Si cet ARNm pénètre dans leurs cellules (ce qui semble être le cas aujourd’hui), rien ne permet d’évaluer le niveau des dégâts qu’il peut causer à court ou à long terme chez ces enfants. Et quand on pense que la probabilité pour un nourrisson de subir des conséquences importantes ou de mourir à cause du Covid est astronomiquement faible, cela a encore moins de sens. Ces vaccins ne peuvent en rien aider ces enfants. Il n’y a que des risques et des dangers futurs inconnus, et aucun avantage. »
Le Dr Lowry a également déclaré publiquement que nous devrions faire des autopsies sur chaque jeune personne décédée inopinément de causes neurologiques ou cardiaques pour déterminer si les décès sont liés à ces vaccins Covid‑19.
Deux des bébés de l’étude sont nés extrêmement prématurés, à seulement 26 semaines de gestation. Les bébés prématurés présentent un risque accru d’infection, d’entérocolite nécrosante, de perturbation des microbiomes et de nombreux autres problèmes de santé. Mais pour les enfants nés à terme, des études scientifiques indiquent que la perturbation précoce du développement immunitaire entraîne souvent des perturbations neurologiques et endocrinologiques. Cependant, nous ne saurons pas quels effets, le cas échéant, les vaccins administrés aux mères allaitantes auront sur le développement cérébral et immunitaire de leur progéniture avant plusieurs années.
Problématique pour la santé humaine à divers égards
Le Dr Cindy Schneider, gynécologue à Phoenix (Arizona), est une spécialiste internationalement reconnue dans l’identification des toxines environnementales associées aux troubles cérébraux ainsi que dans le traitement des troubles immunitaires, gastro‑intestinaux et métaboliques qui surviennent chez les enfants autistes.
Selon elle, il est impératif de disposer de preuves claires de l’innocuité des vaccins, conçus pour prévenir une maladie au lieu de la traiter.
D’autres, dont le Dr Cammy Benton, médecin de famille spécialisé dans l’approche intégrative non loin de Charlotte, en Caroline du Nord, partagent cet avis.
« Des études comme celle‑ci, publiée dans le JAMA, montrent qu’avant de déclarer quoi que ce soit sûr et efficace, un véritable consentement éclairé éthique devrait exiger des tests complets de tout nouveau produit médical, ainsi que des divulgations honnêtes sur ce que nous savons et ne savons pas », affirme le Dr Benton.
« C’est pourquoi il faut de nombreuses années de tests sur tous les types de personnes pour stratifier les risques des patients en fonction de leur âge, de leur état de santé et plus encore. »
Le Dr Benton craint que cette technologie expérimentale de l’ARNm ne soit problématique pour la santé humaine à divers égards.
« Nous devons révéler que nous ne connaissons tout simplement pas les effets à long terme liés au cancer, aux maladies auto‑immunes ou à la santé reproductive. »
« Non, nous ne pouvons pas être sûrs que c’est sans danger. »
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