Le chef de cabinet de Mike Pence est refoulé à l’entrée de l’enceinte de la Maison-Blanche

Par Isabel van Brugen
8 janvier 2021 19:50 Mis à jour: 8 janvier 2021 19:50

Le chef de cabinet du vice-président Mike Pence, Marc Short, a déclaré qu’il s’était vu refuser l’entrée sur le terrain de la Maison-Blanche mercredi soir, en raison des tensions croissantes entre le président Donald Trump et Pence, selon certains articles.

Mark Short aurait déclaré au site d’information politique américain Real Clear Politics qu’il n’est pas autorisé à revenir à la Maison-Blanche parce que le président le « blâme » pour ses conseils à Mike Pence.

La Maison-Blanche n’a pas répondu immédiatement à une demande de commentaires de la part d’Epoch Times, pas plus que le bureau de Mike Pence.

Le vice-président avait auparavant affirmé qu’il n’avait pas l’autorité nécessaire pour rejeter les votes électoraux contestés en vertu de la Constitution américaine, ce qui a incité Donald Trump à dire que Mike Pence n’avait pas le courage de faire ce qui était juste.

« Mike Pence n’a pas eu le courage de faire ce qui aurait dû être fait pour protéger notre pays et notre Constitution, en donnant aux États une chance de certifier un ensemble de faits corrigés, et non les faits frauduleux ou inexacts qu’on leur demandait de certifier auparavant », a écrit M. Trump sur Twitter mercredi. « Les États-Unis exigent la vérité ! »

Le vice-président américain Mike Pence s’exprime lors d’une visite à l’église de Rock Springs pour faire campagne pour les candidats au Sénat du GOP (Parti républicain, surnommé Grand Old Party) à Milner, Georgie, le 4 janvier 2021. (Megan Varner/Getty Images)

Peu avant la session conjointe du Congrès du 6 janvier pour certifier les votes du collège électoral, Mike Pence a publié une déclaration disant qu’il était « de mon jugement réfléchi que mon serment de supporter et de défendre la Constitution m’empêche de revendiquer l’autorité unilatérale de déterminer quels votes électoraux devraient être comptés et lesquels ne devraient pas l’être ».

« Étant donné la controverse entourant l’élection de cette année, certains abordent la tradition quadriennale de cette année avec beaucoup d’espoir, d’autres avec un profond mépris », a écrit M. Pence. « Certains pensent qu’en tant que vice-président, je devrais pouvoir accepter ou rejeter les votes électoraux de manière unilatérale. D’autres pensent que les votes électoraux ne devraient jamais être contestés lors d’une session conjointe du Congrès.

« Après une étude minutieuse de notre Constitution, de nos lois et de notre histoire, je crois qu’aucun de ces points de vue n’est correct », a déclaré M. Pence.

Dans les jours précédant la session conjointe, le président américain avait exhorté M. Pence à écarter les votes électoraux des États clés où l’intégrité de l’élection est remise en question.

« Si Mike Pence fait ce qu’il faut, nous gagnons l’élection », a déclaré M. Trump une heure avant le début du dépouillement des voix au Congrès. « Tout ce que le vice-président Pence a à faire, c’est de le renvoyer dans les États pour qu’il soit recertifié, et nous obtenons la présidence et vous êtes les personnes les plus heureuses ».

Le président américain Donald Trump s’exprime lors d’un rassemblement de protestation contre la certification du collège électoral de Joe Biden, à Washington, le 6 janvier 2021. (Lisa Fan/Epoch Times)

La session conjointe a dû être suspendue à la suite d’actes de violence sur les terrains du Capitole qui ont eu lieu lors de manifestations sur l’intégrité des élections. Des bandes de manifestants, dont beaucoup portaient des vêtements pro-Trump, ont pris d’assaut le bâtiment du Capitole vers 14 h 15, brisant les fenêtres du bâtiment pour entrer.

On ne sait pas exactement qui a été à l’origine de l’intrusion dans le bâtiment.

La police de Washington D.C. a confirmé lors d’un point de presse aux premières heures jeudi matin que 4 personnes étaient mortes sur les lieux, dont une femme blessée par balle, qui a depuis été identifiée par les membres de sa famille comme étant Ashli Babbitt, une vétérane de l’armée de l’air de Californie et supportrice de Donald Trump.

Les causes de la mort des trois autres personnes reste incertaine. Robert J. Contee, chef du département de la police métropolitaine, a déclaré aux journalistes que plus d’informations seront publiées lorsque les individus seront vus par un médecin légiste, mais a noté qu’ « il y avait un certain type d’urgence médicale pour chacun d’entre eux ».

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