« Comment donner le goût de la lecture aux enfants et aux plus grands ? » est la question que s’est posée Alexandre Jardin et à laquelle il tente de répondre dans son livre intitulé Faire lire, paru le 18 janvier dernier dans la collection Pour les Nuls Culture Générale. L’écrivain et cinéaste s’est exprimé sur ce sujet dans différents médias.
« Comment faire lire autour de soi ? Et si la lecture d’un livre permettait de freiner la violence ? Ou rassemblait une famille distendue ? Cet ouvrage somme est plus qu’un livre, c’est un engagement », a tweeté l’écrivain Alexandre Jardin le 12 janvier dernier. Dans PAF avec Baba ce mardi, il a de nouveau abordé ce thème.
« Ça n’existe pas […] quelqu’un qui n’aime pas lire »
Pour régler les « problèmes très fondamentaux » de notre société, Alexandre Jardin assure que « le grand médicament social, c’est la lecture ». « On a des problèmes de violence, on a des problèmes d’échec scolaire, on a 30% de nos enfants qui arrivent à l’entrée au collège et qui ne maîtrisent pas bien l’écrit », a-t-il détaillé dans l’émission de Cyril Hanouna. Selon lui, « ça n’existe pas […] quelqu’un qui n’aime pas lire ». « C’est comme si on disait ‘vous n’aimez pas la vie’, c’est pas possible », a-t-il martelé.
L’auteur de L’Île des Gauchers estime que si l’on est « capable de fabriquer » une « vraie nation de lecteurs, collectivement et en ouvrant notre cœur », alors ce sera le remède pour vaincre l’échec scolaire. Pour cela, il propose à toutes les bonnes volontés de participer « à plein de programmes » qu’il détaille dans son livre, « en utilisant des stratégies complètement innovantes, complètement inattendues », et ainsi parvenir à faire lire les adolescents.
Expliquant avoir « recensé énormément de stratégies » dans son ouvrage, il conseille d’embarquer « les plus de 50 ans », car « il y en a plus de presque 20.000 maintenant partout en France, dans tous les départements, qui viennent transmettre le plaisir de la lecture et qui vaccinent les enfants contre l’échec scolaire ».
« Un jeune qui n’a pas de mots, il tape »
Sur ce point, Alexandre Jardin a expliqué sur Europe 1 au micro de Pascal Praud ce jeudi de « parier sur l’alliance entre les générations » en mettant à contribution les inactifs, conscient que les personnes encore actives n’ont pas la possibilité d’être suffisamment disponibles pour leurs enfants.
Donc pour lui, il est important que les « anciens » viennent « transmettre », que ce soit dans les écoles maternelles et primaires ou dans les quartiers. Il est persuadé de la réussite d’une telle entreprise, et d’arriver à faire une « nation de lecteurs ». En conséquence, on aura réellement « moins de violence juvénile », car « un jeune qui n’a pas de mots, il tape », a-t-il conclu.
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