Mercredi, le nombre de décès dus au COVID-19 en Italie a ralenti de 10 %, mais le nombre de nouvelles infections a augmenté de plus de 26 %.
Le nombre de décès dus au virus du PCC* (Parti communiste chinois) a augmenté de 542 en Italie ce mercredi, un chiffre inférieur aux 604 de la veille, selon l’Agence de protection civile du pays.
Le nombre de nouvelles infections par le COVID-19 est passé à 3 836, contre 3 039 le jour précédant, selon l’agence.
Le nombre total de morts depuis l’apparition de l’épidémie dans le pays le 21 février est passé à 17 669, selon les responsables.
Les autorités italiennes ont affirmé avoir enregistré 139 422 cas confirmés de COVID-19 dans le pays. Le pays est le deuxième pays d’Europe après l’Espagne en termes de décès dus à la maladie. Le ministère espagnol de la Santé a déclaré que 757 personnes sont mortes au cours des dernières 24 heures, contre 743 la veille, ce qui porte le nombre total de décès à 14 555.
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Signe encourageant, l’Italie comptait 3 693 personnes en soins intensifs mercredi contre 3 792 mardi, soit la cinquième baisse quotidienne consécutive.
La première dame des États Unis d’Amérique Melania Trump a évoqué cette tendance dans un tweet ce mercredi, en présentant ses condoléances à la première dame d’Italie pour les décès de COVID-19 du pays.
« Nous espérons que cette tendance positive se poursuivra en Italie et dans d’autres parties du monde rapidement », a écrit Melania Trump.
Depuis le 9 mars, le pays est sous haute surveillance, la plupart des magasins, bars et restaurants ont fermé. Il est interdit aux gens de sortir de chez eux, sauf pour des raisons indispensables, comme se nourrir ou se faire soigner.
Les autorités ont maintes fois affirmé que le taux d’infection ne peut être réduit que si des mesures strictes de distanciation sociale restent en vigueur.
96 médecins italiens sont morts en luttant contre le virus du PCC
En Italie, 96 médecins sont morts en première ligne pendant l’épidémie du virus du PCC, selon une association de médecins italienne.
Le comité de rédaction de l’Association italienne des médecins (FNOMCeO) a fait le point mercredi sur le nombre de médecins décédés au cours de la lutte contre le nouveau coronavirus.
« Malheureusement, la triste liste des médecins qui sont tombés pendant l’épidémie de COVID-19 s’allonge », a écrit le conseil d’administration de la FNOMCeO dans une note accompagnant le décompte, à laquelle un nom a été ajouté mercredi.
« Les morts ne font pas de bruit. Pourtant, les noms de nos amis morts, de nos collègues, inscrits ici en noir et blanc, font un bruit assourdissant », a déclaré Filippo Anelli, président de la FNOMCeO, dans un précédent discours au Financial Times.
L’association n’a pas précisé dans quelle mesure la mort des 96 médecins est directement imputable au COVID-19, notant que « de nombreux médecins meurent soudainement, même si la cause du décès n’est pas directement due au virus, car il n’y a aucun bouclier ».
L’association a déclaré qu’elle mettrait régulièrement à jour le décompte, espérant qu’il servira « d’avertissement, de leçon pour tous ».
Filippo Anelli avait auparavant lancé des appels urgents pour obtenir davantage d’équipements de protection individuelle destinés au personnel soignant de première ligne, en déclarant au Financial Times que les médecins italiens étaient envoyés dans une « guerre » contre le virus « sans armes ».
Selon un recensement effectué le 8 avril (pdf) par l’Institut supérieur de santé italien (ISS), un total de 13 522 professionnels de la santé ont contracté le virus en Italie.
* Le virus du PCC, connu communément comme le nouveau coronavirus, s’est déclaré à Wuhan, en Chine, vers le mois de novembre. Il s’est répandu dans le monde entier à cause du Parti communiste chinois (PCC) qui a tout fait pour le dissimuler.
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