Le pape François a exprimé dimanche ses « deux douleurs, la Colombie et la Méditerranée » après l’attentat meurtrier qui a frappé Bogota cette semaine et le nouveau drame au large de la Libye où des dizaines de migrants ont péri.
« J’ai deux douleurs dans le cœur, la Colombie et la Méditerranée », a dit le pape lors de la traditionnelle prière de l’Angélus à Rome. « Je veut assurer de ma proximité le peuple colombien après la grave attaque terroriste de jeudi dernier à l’école nationale de la police, d’abord pour les victimes et pour leurs familles. Et je continue à prier pour le chemin de la paix en Colombie », a ajouté le pape attendu cette semaine à Panama pour les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ).
Un attentat à la voiture piégée visant l’école de la police, jeudi à Bogota, a fait 20 morts et près de 70 blessés. L’attaque a été attribuée à la guérilla de l’Armée de libération nationale (ELN). « Je pense aux 170 victimes naufragées de la Méditerranée. Elles cherchaient un futur pour leur vie, victimes peut-être de trafiquants d’êtres humains », a poursuivi le pape François. « Prions pour eux pour ceux qui ont la responsabilité de ce qui est arrivé », a-t-il conclu.
Plusieurs dizaines de migrants sont morts ces derniers jours en Méditerranée au cours de deux naufrages, a annoncé samedi le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) évoquant un bilan de 170 morts. Un premier naufrage survenu en fin de semaine au large des côtes libyennes aurait fait 117 victimes selon les témoignages de trois rescapés, rapportés samedi par l’Organisation internationale sur les migrations (OIM).
Le UNHCR a également évoqué un autre naufrage survenu en mer d’Alboran (entre Espagne et Maroc) dans lequel 53 personnes auraient trouvé la mort. L’organisation onusienne a toutefois précisé qu’elle n’a « pas été en mesure de vérifier les nombres de victimes pour les deux naufrages ».
D.C avec AFP
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.