Le confinement a entraîné de nombreuses répercussions économiques, dont une pénurie du dioxyde de carbone, qui se trouve, entre autres, dans les boissons à bulles. Le prix de ces dernières pourrait bien augmenter, relate le Wall Street Journal.
Quel lien entre le dioxyde de carbone et la crise du coronavirus ?
Le gaz carbonique est un dérivé de l’éthanol qui, « mélangé à de l’essence », l’aide « à brûler plus proprement », est-il expliqué dans l’article du Wall Street Journal repéré par nos confrères de Courrier international. Mais avec la pandémie du coronavirus, le confinement a engendré une baisse importante de la consommation de carburants. « La production de dioxyde de carbone a plongé d’environ 30 % cette année par rapport à l’année dernière », selon la Compressed Gas Association (association commerciale américaine pour les industries d’approvisionnement en gaz industriels et médicaux). Par conséquent, de nombreuses usines d’éthanol ont dû fermer.
Des coûts de transport supplémentaires
Comme le dioxyde de carbone est devenu une denrée rare, cela a augmenté le coût de son transport. C’est notamment ce qui est arrivé à Vinnie Cilurzo, le propriétaire de la brasserie Russian River à Santa Rosa (Californie). Depuis le mois dernier, il explique qu’il « paie son dioxyde de carbone 25 % plus cher », car son fournisseur « n’a pas accès à suffisamment de dioxyde de carbone en Californie », ce qui l’a contraint à trouver un fournisseur plus éloigné géographiquement, entraînant des « coûts de transport supplémentaires », relate le Wall Street Journal.
Avec le déconfinement…
Le déconfinement devrait s’accompagner de la reprise économique, et donc de la réouverture des entreprises. Erik Huschitt, directeur de Badger Stater Ethanol, un producteur du Wisconsin (États-Unis), précise au quotidien économique américain : « Ça redémarre. Mais on part d’un niveau tellement catastrophique. »
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