Le Québec a annoncé mardi l’abandon de la « contribution santé », cette taxe pour les non-vaccinés présentée plus tôt ce mois-ci, suscitant de vives réactions dans la province canadienne francophone.
Inquiet de voir sa population se diviser, le Premier ministre québécois François Legault a décidé de faire marche arrière sur son projet de loi à un moment où, dit-il, « on voit la grogne grandir de jour en jour ».
« Pour faire avancer le Québec dans un climat social serein, je vous annonce que le gouvernement ne va pas déposer ce projet de loi sur la contribution santé », a-t-il déclaré, lors d’une conférence de presse.
Ce projet de taxe présenté le 11 janvier se voulait un « incitatif » pour convaincre les non-vaccinés à s’immuniser contre le Covid-19, mais François Legault estime désormais que « cette annonce est venue diviser les Québécois ».
#Quebec loves #freedom!!! The east coast trucker convoy was greeted warmly this morning in Quebec! ???#FreedomConvoy2022 #CanadaTruckers #TeamFreedom #CanadaConvoy #TruckersForFreedom pic.twitter.com/Dxa24uSQyM
— Julie Scott (@julie_ppc) January 28, 2022
Ce n’est pas la première fois que le Québec recule sur une mesure sanitaire. Le gouvernement Legault voulait à l’automne rendre la vaccination obligatoire pour tous les personnels de santé, mais avait finalement suspendu cette mesure pour éviter d’affaiblir un système déjà malmené par une pénurie de main d’œuvre.
Le Québec a aussi annoncé mardi que les activités sportives et artistiques (salles de sport, spas, etc.) pour adultes pourront reprendre à partir du 14 février jusqu’à 25 personnes.
Après une fermeture inattendue la veille du jour de l’An, les restaurants ont pu rouvrir lundi et les activités sportives parascolaires dans les écoles et universités ont pu reprendre.
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