Lorsque Robert Ranck a lu pour la première fois « Pourquoi l’humanité existe‑t‑elle? » de M. Li Hongzhi, publié par Epoch Times, il a été sous le choc. À tel point qu’il a passé les dix minutes suivantes assis en silence, à retourner dans sa tête ce qu’il venait de lire. L’article avait si bien articulé ce en quoi il a cru tout au long de sa vie, que ce soit par intuition ou par expérience, mais qu’il avait été incapable de systématiser, de verbaliser ou de partager.
« Est‑ce seulement moi ? » a‑t‑il pensé. Après avoir lu l’article, M. Ranck, qui travaille dans le domaine des fusions et acquisitions, a réalisé qu’il n’était pas seul au monde. Loin de là, puisque le Falun Gong, la discipline spirituelle fondée par M. Li, s’est répandue dans plus de 100 pays de par le monde, depuis qu’elle a été rendue publique dans les années 1990.
De nombreux lecteurs ont ressenti exactement la même chose.
Les réactions à l’article « Pourquoi l’humanité existe‑t‑elle ? » ont afflué depuis sa publication par Epoch Times la veille du Nouvel An chinois. Bien que les interprétations du texte soient nombreuses et diverses, le point de vue de plusieurs lecteurs est similaire. Pour eux, cet article sur l’origine de l’humanité leur a apporté un éclairage nouveau sur la raison d’être des humains, et a renforcé leur conviction sur l’importance d’emprunter la voie du bien.
Une toute petite goutte
L’article décrit les étapes [du processus d’existence] de la vie et de l’univers. Ce sujet a touché une corde sensible chez de nombreux lecteurs.
Pour Rosina Yriart, pilote à la retraite, en tant que chrétienne, il lui a été facile de voir clairement le processus décrit dans l’article.
« Personne ne sait quand la fin des temps arrivera, mais elle semble proche, en raison de tous les méfaits [commis aujourd’hui] », déclare Mme Yriart. « Il n’y a aucun respect pour la vie – on tue, on est inhumain. Nous ne pouvons pas continuer sur cette voie et espérer survivre. Donc, à moins que nous ne changions de cap, il y a des signes que la fin est proche. »
À cela, le désespoir est une réponse. Il est facile de penser que cela ne change rien d’être une bonne personne. Cependant, pour plusieurs lecteurs, le rappel souligné dans l’article a renforcé leur compassion et leur foi.
« Je pense qu’au fond, nous les êtres humains, nous croyons avoir été créés à l’image de Dieu. En réalité, nous croyons au fait que nous sommes des êtres spirituels », poursuit Mme Yriart. « J’aime l’idée de mettre l’accent sur la compassion. Chercher la vérité – c’est si beau ! »
Bien que les médias et la culture populaire promeuvent l’athéisme et détournent les gens de Dieu, l’existence du Falun Gong rend Mme Yrirat optimiste. En tant que grand‑mère, elle se désole de voir comment les religions établies détournent les jeunes de la spiritualité et comment la culture moderne restreint leur rapport au divin. Toutefois, après avoir lu l’article, elle a eu l’idée d’en reprendre une phrase pour la carte d’anniversaire de sa petite‑fille de 15 ans. En voyant l’expression pensive de la jeune femme en lisant la carte, Mme Yriart a compris qu’il s’agissait d’une voie à suivre.
« [Le Falun Gong] pourrait apporter la spiritualité dont les jeunes ont tant besoin. Il semble donner aux gens la possibilité de devenir de meilleures personnes. Devenir compatissant, c’est important. Il s’agit d’une façon simple d’enseigner la spiritualité, sans la complexité des grands rituels. (…) On devient une personne supérieure en comprenant [l’être humain], et en comprenant sa relation avec l’univers. »
En lisant l’article, Mme Yriart a eu « envie d’en savoir plus ». Elle s’est dit : « Quel type de méditation est‑ce ? Quel genre de pratique ? Maintenant, je vais faire quelques recherches. »
Tout au long de sa vie, la spiritualité et la religion ont été importantes pour elle. Elle a fait de son mieux pour aller à l’église tous les dimanches et écoutait la messe à la radio quand elle n’était pas en mesure de s’y rendre. Elle s’est établie aux États‑Unis par connivence pour les valeurs constitutionnelles de ce pays. Toutefois, elle constate ces dernières années que des églises ont fermées pour des raisons politiques. Apprendre que le Falun Gong existe lui a donné l’espoir qu’un « renouveau spirituel » de la société est proche. Elle en a parlé à une amie. Celle‑ci lui a répondu qu’elle devait lire l’article au moins trois fois.
« Il y a un être supérieur, il y a un Créateur, et nous ne pouvons pas continuer à ignorer cela dans la société », dit‑elle. « [En comprenant cela], nous devenons de meilleures personnes. [Nous comprenons que] nous ne sommes pas les créatures les plus grandes, les plus fortes et les plus intelligentes de l’univers. »
« Si, en tant que civilisation, nous voulons survivre, nous avons certainement besoin de spiritualité. C’est mon point de vue. J’ai été très reconnaissante que l’article soit publié. »
Thomas Brandow, grand‑parent lui aussi, déclare que la première chose comprise en lisant l’article a été pour lui aussi : « Soyez bons envers les autres. »
M. Brandow et sa femme soutiennent leurs trois petits‑enfants patineurs professionnels de haut niveau. Ils vivent dans une petite communauté « proche de la campagne ». M. Brandow a pris une retraite anticipée, et le couple mène maintenant une vie tranquille, se contentant d’ « observer le monde se dérouler devant leurs yeux ».
Pour lui, l’article a réaffirmé sa foi en sa mission, aussi humble soit‑elle, auprès des autres.
« En se connectant à l’univers, d’une certaine manière, on constate qu’on est une toute petite goutte. Toutefois, on a quand même une mission », explique‑t‑il. L’article fait écho à sa conviction profonde selon laquelle « nous sommes tous des âmes, et que nous devons passer à travers la difficulté de ce que représente la vie sur terre ».
« Je ne pense pas que cela doive être une fête. Je pense qu’il y a une difficulté associée au fait de vivre jour après jour et d’être au service de soi‑même, de sa famille et de la société. Cette corvée sur terre, ce n’est pas seulement une responsabilité pour le quotidien, mais aussi envers cette âme qu’on transporte en soi. »
Il a eu de nouvelles compréhensions quant à sa mission sur terre grâce à l’article.
Il a eu une enfance difficile et auparavant il se demandait pourquoi il avait dû vivre ces expériences douloureuses.
« Peut‑être qu’il s’agissait de mon test. Peut‑être que je me suis donné cet examen à moi‑même. » Il pense avoir vécu des vies antérieures et que son âme est venue sur terre pour une raison précise. « Je sens que, peut‑être, je me suis incarné ici par ma propre volonté, et c’est un test, et je suis ici pour grandir, pour être bon, plutôt que d’essayer d’obtenir quelque chose ici. »
« Surtout maintenant, je crois qu’on (…) doit vraiment se tenir droit, et essayer d’être une bonne personne. Je le crois vraiment, je crois que c’est le moment de le faire. ». Agir autrement, ajoute‑t‑il, ne fera que laisser des regrets.
De vieilles âmes
Croyance plus répandue en Orient, la réincarnation peut être un concept étranger aux Occidentaux. Elle se définie généralement comme la renaissance d’une âme existante dans un nouveau corps.
L’article a également réussi à mettre des mots sur ce que de nombreux lecteurs ont auparavant décrit comme étant une sorte de sentiment, de rêve, de déjà‑vu, de « tape sur l’épaule » ou autre phénomène mystérieux difficile à définir.
« J’ai toujours compris qu’il y avait quelque chose de plus grand et de plus lumineux. J’ai grandi près des Grands Lacs [en Amérique] et je m’asseyais souvent sur le rivage en regardant le ciel. Cela élargit simplement la curiosité. »
« Même enfant, mes frères et moi en faisions souvent l’expérience, nous nous regardions en disant : ‘Quelque chose me dit que nous sommes déjà venus ici.’ Nous savions que nous n’étions jamais venus à cet endroit », poursuit M. Brandow. « Mais ensuite, nous découvrions que notre arrière‑arrière‑arrière‑grand‑père était capitaine d’un navire qui s’amarrait là où nous nous tenions, et nous ne le savions pas. »
« J’ai souvent cette impression de ‘tape sur l’épaule’ qui dit ‘Eh ! On vous regarde.’ »
Lire cet article a été un de ces moments où il a senti qu’on lui « tapait sur l’épaule ». Il rénovait sa maison lorsqu’une chanson intitulée « The Wheel of Karma » passait en boucle. Soudain, il a senti une pression dans sa tête, comme si on lui disait de « faire attention ». Peu de temps après, il a vu l’article traduit [du chinois] dès qu’il a été publié, où il était noté que la traduction de « Falun » était « roue de la loi ». Ce petit incident l’a incité à partager l’histoire ainsi que l’article avec un de ses amis, lui aussi une « vieille âme ».
Arthur Glenn Maynard, courtier dans le secteur de la finance et de l’assurance, affirme que, toute sa vie, il a étudié intensivement les religions et la philosophie. Parfois, il les étudiait tout seul, parfois il se renseignait en discutant avec des amis et des connaissances ayant des appartenances spirituelles très variées. Parfois cet apprentissage s’est fait par des expériences vécues – dans cette vie ou dans une vie passée.
« Je suis et j’ai toujours su que je suis une vieille âme. Je peux me souvenir de plusieurs de mes vies passées, vécues il y a des milliers d’années. Une de ces nombreuses vies s’est passée en Chine, dans la partie orientale de la Chine, à l’époque impériale », explique‑t‑il. M. Maynard n’est pas le seul. Son ami et professeur d’arts martiaux se souvient d’expériences similaires, et tous deux se sont connus en tant que guerriers il y a plusieurs vies. M. Maynard et son fils étaient également père et fils il y a des siècles dans les Highlands écossais.
Selon M. Maynard, le but de ces nombreuses vies correspond à ce qui est décrit dans l’article. Il est question, selon ses propres mots, de « traverser des vies et de travailler [sur soi‑même] via un processus d’élévation spirituelle ».
« Ce qui est central dans l’article de M. Li, c’est l’explication sur le karma, la façon dont une personne vit sa vie, les actes qu’elle commet, la façon dont elle considère la réalité sur terre, et la corruption sur terre. Il est clair pour moi qu’il s’agit du but de ma vie. »
« Je dis depuis plus de 20 ans, je suis ici pour l’expiation. Je ne peux faire de mal à personne. Chaque action que j’entreprends doit faire émerger quelque chose de positif dans mon interaction avec les autres, parce que je suis ici pour mettre de côté les choses qui se sont produites dans les vies passées. Lorsque j’ai lu l’article de M. Li, c’est comme s’il venait de dire ce que je pense depuis 20 ans. »
« Je dirige mon entreprise et ma vie en partant du principe que je suis là pour ne faire de mal à personne, que je suis là pour améliorer la condition humaine, et que cela constitue une expiation. Tout comme M. Li l’a déclaré. Et donc, lorsque l’article de M. Li est arrivé sur mon bureau, je l’ai lu cinq fois. Je l’ai transmis à certains amis (…) M. Li parle avec beaucoup de profondeur. »
M. Ranck souligne également que le contenu de l’article, et le concept de réincarnation décrit, lui rappelle qu’il doit travailler sur lui‑même pour s’améliorer.
« Je sais que je suis déjà passé par là », explique‑t‑il. « Je pense aussi que je serai ailleurs lorsque tout cela sera terminé. »
« J’existais avant ma naissance, et après ma naissance, j’irai ailleurs. L’endroit où je me trouve n’est que temporaire. Nous sommes ici pour une raison. »
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