L’épidémie de virus du PCC dans la province de Hebei continue de s’aggraver alors que deux hôpitaux auraient eu un grand nombre de membres du personnel médical testés positifs au Covid-19, la maladie causée par le virus du Parti communiste chinois.
Pendant ce temps, les autorités ont détecté une personne super-contagieuse dans la province de Jilin et se sont empressées de retrouver tous ceux qui avaient été en contact avec cette personne ces derniers jours.
Les transports publics ont été suspendus dans les provinces de Heilongjiang, Jilin, Liaoning et Hebei, ainsi que dans les régions de Pékin et de Mongolie-intérieure. Plus de 50 millions de personnes sont actuellement sous une forme ou une autre de confinement.
Province de Hebei
Lors d’un entretien téléphonique, Amy Wang, qui vit actuellement à l’étranger mais qui est originaire du district de Gaocheng, dans la ville de Shijiazhuang (un point chaud du virus actuel) a déc.aré que les membres de sa famille l’avaient informée que de nombreux membres du personnel médical de l’hôpital populaire de Gaocheng et de l’hôpital de médecine chinoise de Gaocheng avaient été diagnostiqués avec le Covid-19.
Elle a demandé que les informations sur sa localisation actuelle ne soient pas divulguées, de peur que les membres de sa famille vivant toujours à Gaocheng ne soient punis par les autorités s’ils découvraient qu’elle s’est adressée aux médias.
« Lorsqu’un médecin ou une infirmière sont diagnostiqués, tout le département dans lequel il/elle travaille est rapidement fermé et tous les patients sont transférés dans un centre de quarantaine », a-t-elle déclaré.
Epoch Times a pu contacter plusieurs patients de l’hôpital populaire de Gaocheng, qui ont confirmé qu’ils avaient été retirés de l’établissement et emmenés dans des centres de quarantaine. Mais l’hôpital n’a pas expliqué pourquoi.
« Ne venez pas visiter notre hôpital. Notre situation est très mauvaise actuellement », a déclaré un réceptionniste de l’hôpital à Epoch Times. La personne a refusé de donner plus de détails, notant seulement que l’établissement n’avait pas la capacité de traiter plus de patients.
Les appels aux différents services de l’hôpital de médecine chinoise de Gaocheng sont restés sans réponse.
Pendant ce temps, une copie d’un document interne du gouvernement du Hebei, publiée le 4 décembre 2020, qui détaille les plans d’urgence pour répondre à une épidémie, a été obtenue par Epoch Times. Estampillé « ne pas divulguer au public », le document, provenant du Bureau du Groupe directeur pour la réponse à l’épidémie du Hebei, présente trois scénarios possibles pour une éventuelle augmentation de cas Covid-19.
Le scénario 3, le plus grave, s’appliquerait dans le cas d’une propagation communautaire se produisant dans les principales zones urbaines de deux ou plusieurs grandes villes de la province.
Malgré le document décrivant les mesures de prévention, l’épidémie d’aujourd’hui présente déjà les caractéristiques du troisième scénario, avec des cas à Shijiazhuang et Xingtai en hausse.
Un second document, daté du 5 janvier, publié par une équipe spéciale de Shijiazhuang chargée des règles de circulation pendant la quarantaine, détaille « trois lignes de défense » pour bloquer les déplacements et mettre en place des points de contrôle de sécurité dans différentes parties de la ville, en se concentrant sur les zones où sévissent les foyers d’infections, les gares routières et les gares ferroviaires.
Alors que ces mesures étaient destinées à isoler les infections et à empêcher la propagation du Covid-19, l’épidémie continue de progresser au-delà des frontières des villes et dans d’autres provinces et régions.
Restrictions
Zhang Ying (pseudonyme) étudie dans une école de formation à Shijiazhuang avec plus de 4 700 étudiants.
Elle a déclaré que l’école a récemment dit à tous les étudiants de rentrer chez eux, mais que tous les transports publics ont été suspendus dans la ville en raison du confinement. En conséquence, plus de 2 700 étudiants sont actuellement bloqués et n’ont nulle part où aller.
« Cela fait plus de dix jours. Aucun enseignant ou fonctionnaire ne s’occupe de nous », a-t-elle déclaré.
D’autres s’inquiètent des protocoles de sécurité lors des tests Covid-19 de masse obligatoires.
Guo Lifang a déclaré que lorsqu’elle s’est rendue dans un hôpital de Pékin pour se faire tester, le médecin a pris un écouvillon sur la table, et il n’était pas emballé.
« Vous ne savez pas ce qu’il y a sur l’écouvillon après qu’il a été exposé à l’air libre », a-t-elle dit, craignant qu’il ait pu entrer en contact avec le virus du PCC.
Les habitants d’autres villes chinoises ont mentionné que le personnel médical ne changeait pas de gants après avoir prélevé un échantillon sur chaque personne.
Un homme super contagieux à Jilin
Le 17 janvier, l’agence de presse d’État chinoise Xinhua a fait état d’une personne plus contagieuse que la normale, un homme de 45 ans surnommé Lin, qui a transmis le virus à au moins 102 personnes dans la province. Lin est un conférencier sur les habitudes alimentaires saines et se déplace fréquemment pour donner des conférences au nom de différentes entreprises d’aliments naturels.
Selon la commission sanitaire de la province de Jilin, Lin a contracté le virus par des passagers infectés qui se trouvaient dans le même wagon de train alors qu’ils voyageaient le 5 janvier vers la ville de Harbin, la capitale provinciale, en provenance du comté de Nancha dans la province de Heilongjiang.
Xinhua a rapporté que Lin a également visité les villes de Gongzhuling, Tonghua et Changchun dans la province de Jilin et plusieurs autres villes du Heilongjiang en prenant des bus et des trains. Les autorités ont déclaré que les personnes qui ont assisté aux récentes conférences de Lin à Jilin venaient de différentes parties de la province.
Les responsables de Jilin le traitent comme quelqu’un de super contagieux et prévoient d’isoler tous ses contacts proches dans les centres de quarantaine.
Le 17 janvier, au moins 17 quartiers de Changchun, Tonghua et Gongzhuling ont été désignés comme « régions à risque moyen » pour la propagation du virus et ont été entièrement confinées. Les résidents ne sont pas autorisés à quitter leur domicile.
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