Selon un sondage, la popularité du chef de l’État est au plus bas et 63% des personnes interrogées estiment qu’il n’est pas « un bon président de la République ». Pour certains autres membres du gouvernement, comme Élisabeth Borne ou Olivier Véran, la situation n’est pas meilleure. Évidemment, la réforme des retraites est directement liée à cette baisse de popularité.
Les cotes de popularité d’Emmanuel Macron et d’Élisabeth Borne ont chuté de cinq points en un mois et demi. Celle du président de la République atteint ainsi 36% et celle de la Première ministre 31%, selon le baromètre Odoxa pour LCP, Public Sénat et la presse régionale.
66% des Français estiment qu’Élisabeth Borne n’est pas « une bonne Première ministre »
La grogne concernant la réforme des retraites s’accentue, provoquant une baisse de popularité au sein de l’exécutif. Et la situation pourrait encore s’amplifier dans le cas où le conflit social entraînerait des blocages. En effet, le sondage – réalisé en ligne les 25 et 26 janvier dernier auprès d’un échantillon représentatif de 1004 personnes selon la méthode des quotas – révèle que les sondés tiendraient davantage le gouvernement pour responsable, pour 64% d’entre eux, par rapport aux syndicats (34 %).
Ce sondage indique également qu’Élisabeth Borne n’est pas « une bonne Première ministre » pour 66% des Français interrogés. Un « point bas » qui « n’a jamais été atteint par son prédécesseur Jean Castex », pointent les auteurs de l’étude. Quant au porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, il perd lui aussi cinq points. De même qu’Éric Ciotti, le président des Républicains. Le ministre de l’Économie et des finances Bruno Le Maire voit lui aussi sa cote chuter de quatre points (26%).
Les syndicats, également perçus négativement par les Français
L’ancien Premier ministre Édouard Philippe, affiche une perte de six points, mais reste néanmoins parmi les personnalités préférées des Français… avec 36 % d’adhésion. Quant à Jean-Luc Mélenchon, il perd 3 points, pour atteindre 23%. Seule Marine Le Pen tire son épingle du jeu, avec une stabilité qui la maintient à 33% d’adhésion.
Du côté des syndicats, l’enquête montre que 67% des sondés ont une mauvaise opinion de Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT. Pour Laurent Berger, de la CFDT, le score est moins bas, avec 60% de rejet. Pour les autres, FO, CFE-CGC, Unsa, Solidaires et FSU, 58% des Français interrogés ont une mauvaise opinion.
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