ANALYSES

Les raisons derrière les vagues du Covid

février 9, 2024 17:31, Last Updated: février 9, 2024 17:53
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« Restez à une certaine distance l’un de l’autre » Ce slogan inoubliable a été l’une des premières recommandations mises en œuvre quand le monde a annoncé la première vague du Covid-19.

Lorsque le mystérieux virus est apparu et s’est rapidement propagé dans le monde entier, les pays ont fermé leurs frontières, les écoles ont été fermées, les voyages ont été limités et les gens ont commencé à travailler à distance. On nous a dit de porter des masques, de prendre des distances sociales et de nous faire vacciner en nous promettant que les vaccins étaient « sûrs et efficaces ».

Les vagues du Covid-19 se sont succédé environ sept à huit fois au cours des trois dernières années jusqu’en mai 2023 – date à laquelle l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que le Covid-19 n’est plus une urgence de santé publique de portée internationale. Ce que nous avons vécu pendant cette période restera à jamais gravé dans nos mémoires.

Parmi les mesures de santé publique prises pendant la pandémie, quels sont les facteurs qui ont influencé les vagues du Covid ? La distanciation sociale ? Les masques ? Les vaccins ? Ou autre chose ?

Des chercheurs ont analysé ces facteurs afin de déterminer leurs effets.

L’impact des interventions non pharmaceutiques

De nombreuses personnes ont attribué la réduction du nombre de cas du Covid-19 à des politiques de santé non pharmaceutiques.

Il s’agit notamment des restrictions de voyage, des ordres de rester à la maison, des obligations de porter des masques, des fermetures d’écoles et des mesures de distanciation sociale. Comme ces interventions n’ont rien à voir avec les produits pharmaceutiques, elles sont classées dans la catégorie des interventions non pharmaceutiques (INP).

Cependant, plusieurs études contredisent une telle opinion et n’ont pas pu trouver de preuves précises que les INP ont contribué au déclin de chaque vague du Covid.

Par exemple, en ce qui concerne la mortalité, les cas mortels ont diminué avant le confinement total du Royaume-Uni le 24 mars 2020.

Une analyse systématique de 32 études menées en Europe et aux États-Unis a conclu que les mesures de confinement prises au printemps 2020 n’ont pas eu d’effet notable sur la réduction de la mortalité attribuable au Covid.

Une étude qui a analysé les données entre le 1er juillet 2020 et le 1er septembre 2021 pour 169 pays couvrant 98% de la population mondiale n’a pas non plus « trouvé d’effets substantiels de réduction de la mortalité attribuable au Covid-19 qui seraient liés aux dix INP étudiées ».

Une analyse de la revue Nature n’a trouvé aucune preuve que les fermetures d’écoles au Japon avaient réduit de manière significative le nombre de cas de Covid au printemps 2020.

Une étude randomisée et contrôlée menée au Danemark a montré que l’utilisation du masque ne réduisait pas de manière significative le taux d’infection par rapport au groupe témoin.

Une toute récente étude (publiée en 2024) basée sur l’analyse des données dans six pays européens (Irlande, Royaume-Uni, Danemark, Suède, Norvège et Finlande) n’a trouvé aucune preuve évidente indiquant que les INP ont effectivement modifié le cours de la pandémie dans ces pays, malgré les idées fausses qui circulaient à leur sujet.

L’impact des vaccins

Nombreux sont ceux qui ont été contraints de se conformer à des obligations vaccinales drastiques, et l’impact de la vaccination sur la pandémie a fait l’objet de recherches approfondies.

Les recommandations de vaccination ont d’abord concerné les personnes à haut risque, puis tout le monde, même les enfants. Au départ, l’objectif était d’empêcher la propagation du virus. Plus tard, les autorités ont admis qu’il était toujours possible de contracter le Covid après la vaccination. Par la suite, on nous a dit que c’était important pour réduire les taux d’hospitalisation.

Bien que les premiers résultats des tests cliniques aient indiqué l’efficacité des vaccins, il est essentiel de considérer que ces résultats étaient basés sur un nombre relativement faible de cas du Covid-19 parmi les personnes y ayant participé.

Par exemple, le test du vaccin Pfizer/BioNTech comptait 43.548 participants, dont la moitié a reçu un vaccin et l’autre moitié un placebo. Toutefois, seulement 170 cas symptomatiques du Covid-19 ont été identifiés parmi tous les participants. Bien que la réduction du risque grâce au vaccin ait été annoncée au niveau de 95%, ce chiffre a été calculé en se basant sur les données d’un groupe n’ayant qu’un faible impact sur l’ensemble de participants – ce qui soulève des questions majeures quant à la fiabilité des conclusions.

Des pays comme Israël et le Royaume-Uni ont été les premiers à lancer des campagnes de vaccination pendant la pandémie. Pourtant, ces mêmes pays ont fréquemment été confrontés à de nouvelles vagues du virus, souvent attribuables à ses variants émergents.

L’étude susmentionnée portant sur six pays européens a conclu qu’en dépit des grands espoirs initiaux, il n’y avait pas de preuve évidente que les vaccins avaient modifié le cours de la pandémie.

L’impact de la saisonnalité

Une analyse réalisée par Nature en 2021 montre que les températures et une humidité relativement plus élevées ont toujours eu un effet négatif sur la transmission du Covid-19 dans de vastes zones géographiques.

L’étude européenne menée dans six pays, tout en rejetant le rôle des INP et du vaccin dans les vagues du Covid, a conclu que les données sur les cas du Covid-19, les admissions à l’hôpital et les personnes dans les unités de soins intensifs étaient étonnamment cohérentes et formaient une tendance saisonnière visible.

Il a été démontré que le SRAS-CoV-2 se comportait comme d’autres virus respiratoires : il apparaissait au milieu de l’hiver et son incidence est très faible pendant l’été.

Une étude sur la survie du SRAS-CoV-2 sur les surfaces a montré que le virus survit mieux dans des environnements plus froids et plus secs.

La transmission par voie aérienne joue un rôle important dans la propagation du SRAS-CoV-2. En hiver, lorsque l’air est généralement plus sec et plus froid, le virus a plus de chances de survivre et de se propager plus facilement.

La survie d’autres coronavirus dépend également de la température et de l’humidité et présente une tendance saisonnière claire.

Toutefois, si les tendances saisonnières sont l’un des éléments favorisant la création des vagues du Covid, elles ne représentent qu’une pièce du puzzle et n’expliquent pas tout.

Un autre facteur surprenant

Ce virus microscopique comporte de nombreuses inconnues qui demeurent un mystère.

Une étude révolutionnaire menée au Japon et publiée dans Nature a permis de faire une découverte inattendue sur la pandémie du Covid-19 : la manière dont les changements de comportement de la population – comme l’isolement – ont pu influencer l’évolution du virus.

Les chercheurs ont utilisé des données cliniques détaillées et des modèles mathématiques complexes pour comprendre le comportement du virus au cours des quatre dernières années de la pandémie.

Ils ont constaté qu’au fur et à mesure que le virus mutait vers le variant Delta, les nouvelles souches présentaient des pics de charge virale plus élevés et plus précoces dans l’organisme. Cependant, la durée de l’infection était relativement plus courte.

Cela suggère que le virus mute pour devenir plus transmissible, ce qui va à l’encontre des mesures prises par les gens, comme l’auto-isolement.

Les chercheurs ont découvert que le virus passait d’une période d’incubation plus courte à une plus grande contagiosité sans manifestation de symptômes. Le variant Omicron en est un exemple typique.

C’est la façon dont le virus s’adapte au comportement humain : il est intelligent et semble savoir comment déjouer l’intervention humaine.

Il n’est pas surprenant que même les scientifiques et les virologues les plus ingénieux et expérimentés ne puissent pas prédire les mutations du virus, comme nous l’avons vu avec des souches récentes telles que HV.1 et JN.1.

Une telle situation s’accompagne d’une rude bataille entre les virus et l’intervention humaine, et les ruses microscopiques des variants semblent être de loin supérieures.

L’importance du comportement humain

Il existe d’autres facteurs qui sont liés au comportement humain et qui sont souvent ignorés. Cependant, ces facteurs peuvent jouer un rôle fondamental dans l’apparition des vagues du Covid-19.

Dans les soins de santé modernes, la médecine occidentale omet souvent de s’intéresser à l’esprit humain, notamment au déclin du comportement et des valeurs morales qui est lié aux causes profondes de la maladie.

Il est intéressant de constater que tout le monde ne succombe pas au virus, même en cas de pandémie. Ce fait est évident depuis la pandémie de grippe espagnole de 1918 et il a été confirmé par les récentes études sur la réaction des humains au Covid-19. De nombreux participants exposés au virus n’ont pas contracté d’infection.

Ce phénomène met en évidence les capacités extraordinaires de l’immunité naturelle que le Créateur nous a donnée. La véritable ligne de front où se déroulent les batailles entre les virus et les humains se situe à un niveau microscopique – notre système de défense naturel, y compris les cellules épithéliales des muqueuses à la surface de notre nez, de nos poumons et de notre intestin.

Il y a un lien remarquable entre nos pensées, nos valeurs morales et nos comportements d’un côté, et la capacité de notre corps à combattre les virus, de l’autre.

Il ne s’agit pas seulement de nutrition et d’exercice physique. Notre état d’esprit joue également un rôle crucial. La science a montré que les émotions telles que le stress, l’anxiété et la peur peuvent avoir un impact sur notre biochimie.

En outre, notre corps, notre esprit et notre âme interagissent les uns avec les autres. La positivité et une vie orientée vers un but précis peuvent en fait renforcer notre réponse immunitaire.

Une étude révèle que la recherche d’objectifs nobles et compatissants peut renforcer les capacités de notre organisme à lutter contre les virus. L’honnêteté n’est pas seulement une vertu, elle renforce notre immunité en réduisant les hormones de stress.

Adopter une vie positive, altruiste et orientée vers un but précis peut non seulement nous remplir de joie, mais aussi nous armer contre la maladie. La sagesse traditionnelle se fait de plus en plus reconnaître par la science moderne : la gentillesse, l’altruisme et le calme ne sont pas seulement bons pour l’âme. Ce sont des armes secrètes pour rester en bonne santé.

L’une des principales raisons des vagues de virus ne se trouve peut-être pas à l’extérieur, mais plutôt à l’intérieur de nous-mêmes. En d’autres termes, nos comportements et nos valeurs peuvent avoir contribué à la propagation du virus.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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