Il s’est passé quelque chose d’important aux Pays-Bas.
Le résultat électoral de Geert Wilders est spectaculaire. Son « Parti pour la liberté » a doublé de taille, pour atteindre 37 sièges sur 150, et est devenu le plus grand parti du pays au parlement, provoquant une onde de choc au sein de l’élite politique, non seulement aux Pays-Bas, mais aussi dans toute l’Europe.
Peut-être les 110 millions de têtes de bétail néerlandaises vont-elles pouvoir pousser un soupir de soulagement.
Dans le sillage de ce qui s’est passé en Australie, qui a rejeté par référendum un projet de loi visant à donner plus de poids politiques aux populations aborigènes, le nouveau gouvernement conservateur de Nouvelle-Zélande a éliminé les derniers vestiges de la politique ratée de son ancienne première ministre, Jacinda Ardern. Et maintenant, l’Argentine se tourne vers un gouvernement de droite, et une nouvelle vague de conservatisme émerge aux Pays-Bas, ce pays souvent considéré comme un bastion du laissez-faire.
Ce n’est plus le cas, semble-t-il, notamment dans les domaines de l’immigration, de l’éducation et des questions environnementales.
Face à la situation critique de l’industrie agricole en proie à des réglementations contraignantes en matière de « changement climatique », les paisibles agriculteurs néerlandais ont suivi la méthode bien tranchée de leurs homologues français : ils ont défilé en tracteur dans les rues des villes et sur les routes du pays.
Leur voix a été entendue et des mesures ont été prises.
Les émissions de composés azotés provenant des 110 millions de têtes de bétail aux Pays-Bas sont dans la ligne de mire, et un agriculteur néerlandais se suicide tous les 14 jours – les politiques environnementales extrêmes ont un coût humain extrême.
Heureusement, aux Pays-Bas comme dans la plupart des pays, les agriculteurs bénéficient du soutien et de l’empathie de la population dans son ensemble.
Lorsqu’ils descendent dans la rue, il est à parier que la communauté va les soutenir, et les partis de gauche sont l’ombre de ce qu’ils étaient.
Le changement radical de la politique néerlandaise, notamment les gains considérables réalisés par le parti pro-agricole au début de l’année lors des élections provinciales et sénatoriales, était un signe avant-coureur des choses à venir.
Il est intéressant de noter que les nouveaux gouvernements de Nouvelle-Zélande et d’Argentine ont promis des approches moins dogmatiques en matière d’environnement.
En Nouvelle-Zélande, l’exploration pétrolière et gazière sera à nouveau autorisée et une taxe sur les véhicules utilitaires destinée à donner un avantage commercial aux véhicules électriques sera supprimée, tandis que l’Argentine s’apprête à supprimer son ministère de l’environnement et du développement durable.
Une formule gagnante pour les conservateurs du monde entier
Aux Pays-Bas, la question de l’immigration a influencé le sentiment des électeurs, comme en Suède et en Italie.
Le peuple s’étant exprimé démocratiquement par la voie des urnes, de nombreux commentateurs woke et de gauche se sont retrouvés dans le rouge lorsque leurs récits, qui tournent pourtant en boucle, ont été ignorés par le public.
Le public préfère que l’on s’occupe du coût de la vie ou de la cohésion sociale et non du « woke-ism ».
Les choses ont changé.
Les vaches sacrées des élites politiques sont rejetées par les populations du monde entier, et une dynamique intéressante émerge.
Lorsque la communauté néerlandaise, d’ordinaire modérée, change de sentiment de manière aussi spectaculaire, il est peut-être temps que les partis de centre-droit saisissent ce sentiment pour proposer une politique qui reflète le bon sens et une approche qui privilégie le citoyen, et non une version édulcorée du socialisme woke du XXIe siècle.
Le retour aux valeurs conservatrices fondamentales semble être la formule gagnante partout dans le monde.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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