L’Iran a déclaré qu’il a augmenté la portée de ses missiles sol-mer à 700 km, selon un haut responsable militaire du régime.
« Nous avons réussi à fabriquer des missiles balistiques sol-mer, et non des missiles de croisière, qui peuvent frapper n’importe quel vaisseau ou navire à 700 km », a déclaré Amirali Hajizadeh, chef du secteur aérien du corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI), a indiqué Reuters.
Amirali Hajizadeh a déclaré que les fonctionnaires ont travaillé à élargir la portée de leurs missiles terre-mer après que le guide suprême du pays, l’Ayatollah Ali Khamenei, a demandé comment ils pourraient « frapper les navires » avec des missiles balistiques, selon le rapport.
Il n’a pas donné de détails sur la portée qu’avait auparavant les missiles. En 2008, l’Iran a montré un missile sol-mer qui, selon lui, pouvait parcourir environ 290 km.
Le ministre de la Défense Amir Hatami a également indiqué qu’il ne s’inquiétait pas pour la défense de son pays malgré les sanctions américaines.
« Aujourd’hui, j’annonce que nous ne sommes pas préoccupés par les sanctions parce que nous avons produit tous nos besoins défensifs dans tous les secteurs maritimes, aériens et terrestres », a déclaré M. Hatami dans le Times of Israel.
Les États-Unis et leurs alliés avaient demandé à l’Iran de freiner la production de missiles balistiques.
Nouvelles sanctions
Le 16 octobre, le département du Trésor américain a imposé des sanctions financières aux banques et aux entreprises iraniennes pour réduire le « soutien financier à la Basij Resistance Force », car cette dernière a été accusée d’utiliser des enfants soldats.
« Le Bonyad Taavon Basij emploie des sociétés fictives et d’autres mesures pour masquer la propriété et le contrôle de Basij sur une variété d’intérêts commerciaux de plusieurs milliards de dollars dans les industries automobile, minière, métallurgique et bancaire de l’Iran, dont plusieurs ont des transactions internationales importantes au Moyen-Orient et en Europe », a déclaré le département du Trésor.
Le secrétaire du Trésor, Steven Mnuchin, a déclaré que le réseau est un exemple de la façon dont « les forces militaires iraniennes ont élargi leur implication économique dans les grandes industries et infiltré des entreprises apparemment légitimes pour financer le terrorisme et d’autres activités malfaisantes ».
Il a ajouté : « La communauté internationale doit comprendre que les liens commerciaux avec le réseau Bonyad Taavon Basij et les sociétés-écrans du CGRI ont des conséquences humanitaires réelles. Cela contribue à alimenter les ambitions violentes du régime iranien au Moyen-Orient. »
En mai, les forces iraniennes ont lancé des missiles (comme le montre la vidéo du haut) sur des avant-postes de l’armée israélienne dans les hauteurs du Golan depuis la Syrie. À l’époque, les médias syriens ont déclaré que les tirs de missiles israéliens avaient touché une station radar, des positions de défense aérienne syrienne et un dépôt de munitions.
L’armée israélienne a déclaré que l’attaque au missile lancée par l’Iran sur le plateau du Golan n’a fait aucune victime.
Ils ont également déclaré que l’attaque initiale iranienne avait été menée par la Force de Qods, un bras externe des Gardiens de la révolution iraniens.
« Le FDI [les Forces de défense d’Israël] considèrent cette attaque iranienne très sévèrement », a déclaré un responsable de la défense israélienne de l’époque, a rapporté The Guardian. « Cet événement n’est pas terminé. »
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