L’Islande a décidé de mettre un terme à la chasse au petit rorqual, aussi appelé baleine de Minke, une espèce qui compte de nombreux représentants dans l’Atlantique Nord.
Selon le Fonds International pour la protection des animaux (IFAW), la pêche de ce mammifère marin n’était plus assez rentable.
« Nous devons aller beaucoup plus loin des côtes qu’avant, nous avons donc besoin de plus de personnel, ce qui augmente les coûts », a expliqué Gunnar Bergmann Jónsson – porte-parole d’IP Fisheries, principale entreprise islandaise de chasse au petit rorqual.
Une hausse des coûts liée à une mesure prise par le ministre de la Pêche islandais en décembre 2017, celui-ci ayant décidé d’agrandir le sanctuaire de la baie de Flaxfloi.
Située en face de la ville de Reykjavik, cette zone maritime concentrait jusqu’à 85 % de la pêche des baleines de Minke sur le territoire islandais.
L’agrandissement du sanctuaire a obligé les pêcheurs à chasser plus au large, ce qui a augmenté sensiblement le coût de leurs activités.
Tandis que le quota est fixé à 262 spécimens chaque année, seules 6 baleines de Minke ont été harponnées par les pêcheurs islandais en 2018 et aucune ne l’a été au mois de juillet.
Une baisse continue puisque 17 cétacés avaient été pêchés l’an dernier, contre 46 en 2016.
Avec la Norvège, l’Islande fait partie des deux derniers pays autorisant officiellement la chasse commerciale à la baleine malgré le moratoire instauré par la Commission baleinière internationale (CBI) en 1986.
Le Japon continue à chasser la baleine à des fins scientifiques, mais plusieurs organismes de protection de la faune marine estiment qu’il s’agit en fait d’un écran de fumée, une grande partie de la chair des cétacées se retrouvant sur les étals des poissonniers de l’archipel nippon.
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