UberEats et Deliveroo ont accepté pour la première fois de discuter avec les syndicats de livreurs d’une rémunération qui prendrait également en compte le kilométrage et non plus seulement le temps passé par commande.
« On change de paradigme, c’est une vraie évolution », s’est réjoui Fabian Tosolini du syndicat Union-Indépendants auprès de l’AFP, qui portait la revendication d’une rémunération minimale dite « horokilométrique » de longue date, avec la Fédération nationale des auto-entrepreneurs (FNAE).
« Une très bonne nouvelle »
« C’est une très, très bonne nouvelle car la rémunération est le premier sujet de préoccupation des livreurs », a affirmé à l’AFP Grégoire Leclercq, le président de la FNAE.
« On ouvre la discussion sur quelque chose qui n’a jamais été d’actualité jusqu’à aujourd’hui et on espère aboutir à une signature », a abondé le représentant de l’Association des plateformes d’indépendants (API). Il a précisé à l’AFP que plateformes et syndicats se réuniraient une fois par mois dans les « cinq, six prochains mois ».
Très contesté, le statut d’indépendant des coursiers est remis en cause dans de nombreux pays par la justice. En mars, un accord politique a été trouvé par les pays de l’UE, sans la France et l’Allemagne, sur une législation européenne destinée à renforcer les droits des travailleurs des plateformes numériques, comme Uber ou Deliveroo.
Ils pourront désormais contester leur statut et la charge de la preuve est renversée, incombant désormais à la plateforme.
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