À plusieurs reprises à Saint-Léger-les-Vignes (Loire-Atlantique), la tombe d’un bébé a été vandalisée. La mère du bébé a porté plainte à la gendarmerie de Bouaye. Les gendarmes ont retrouvé les auteurs des faits, il s’agit d’enfants d’une dizaine d’années. Ces derniers ainsi que leurs familles ont été convoqués par le maire pour présenter leurs excuses.
Au cimetière de Saint-Léger-les-Vignes, après avoir constaté que la tombe de son bébé avait été vandalisée à deux reprises, la maman a déposé deux plaintes auprès de la gendarmerie de Bouaye. L’enquête a permis de découvrir que les auteurs de ces actes avaient environ 10-11 ans, rapporte France 3 Pays-de-la-Loire.
Des objets volés, d’autres saccagés…
Le 29 novembre, la maman du bébé constate avec stupeur que la tombe de son enfant, décédé le 28 octobre dernier, a été saccagée. Un ange a été arraché et divers objets qui ornaient la tombe ont été volés. Elle décide de porter plainte. Se faisant, les gendarmes lui précisent qu’ils n’ont eu vent d’aucun autre acte de ce type dans la commune.
De nouveau le 16 décembre, la tombe est la cible de dégradations et de vols. Le lendemain, la mère de l’enfant dépose de nouveau plainte et de nouveau, les gendarmes constatent que ces actes sont isolés.
Convoqués à la gendarmerie et par le maire, ils doivent s’expliquer et s’excuser
Ce lundi 20 décembre après-midi, les gendarmes ont informé le maire de Saint-Léger-les-Vignes, Patrick Grolier, qu’ils avaient réussi à identifier les auteurs de ces actes, précise France 3. Ceux-ci sont de jeunes mineurs, habitant la commune. Ils n’avaient toutefois jamais posé de problème jusque-là, selon l’édile. Ils ont été convoqués à la gendarmerie, ainsi que leurs familles. Ils ont également été reçus ce mardi par le maire, afin de s’expliquer et de présenter leurs excuses à la famille du bébé.
Les parents victimes des actes de ces jeunes mineurs souhaitent le retour au calme afin de pouvoir faire le deuil de leur bébé. La maman a été profondément impactée par ces incidents, qui sont venus s’ajouter à son immense chagrin.
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