L’organisateur de la manifestation londonienne contre le confinement pourrait se voir infliger une amende de 11.000€

Par Lily Zhou
29 décembre 2020 15:51 Mis à jour: 29 décembre 2020 20:53

L’organisateur d’une manifestation contre le confinement à Londres risque une amende de 10 000 £ (11  000 €), a déclaré la police métropolitaine le 28 décembre.

La Met (police métropolitaine) a informé que des officiers ont été appelés le 27 décembre pour trouver une centaine de personnes rassemblées à Ray Lane, Southwark, dans ce qui semblait être une manifestation planifiée à l’avance.

« Ce type de rassemblement est spécifiquement interdit en vertu des restrictions de niveau 4 introduites à la suite de la récente augmentation rapide du nombre de cas », a spécifié l’inspecteur intérimaire David Smith dans un communiqué.

« Nous avons tous la responsabilité de suivre les règles, de rester chez nous autant que possible, et d’aider à stopper la propagation rapide de Covid-19 dans notre ville », a-t-il ajouté.

« Quiconque coordonne des infractions intentionnelles de cette ampleur doit savoir qu’il s’expose à des sanctions financières très importantes », a-t-il averti.

La Met a déclaré que l’organisateur, un homme de 58 ans, sera mis en examen pour une amende fixe pouvant aller jusqu’à 10 000 livres sterling.

Londres est actuellement soumis à des restrictions de niveau 4 pour freiner la propagation du virus du PCC* (virus du Parti communiste chinois), à la suite de la découverte d’une nouvelle variante du virus qui, selon les autorités, est plus infectieuse. On a dit aux résidents de rester chez eux à moins qu’ils n’aient une « excuse raisonnable » pour quitter leur maison.

En vertu du règlement de 2020 sur la protection de la santé, les rassemblements organisés par une entreprise, une institution caritative, de bienfaisance ou philanthropique, un organisme public ou un organe politique peuvent avoir lieu si l’organisateur procède à une évaluation des risques de façon conforme à la réglementation et s’il prend toutes les mesures raisonnables pour limiter le risque de transmission.

Le 19 décembre, la Police métropolitaine a arrêté 29 manifestants qui auraient refusé de coopérer avec la police.

Le 20 décembre, la Met a déclaré que la femme organisatrice de l’une des manifestations, à laquelle ont assisté environ 150 personnes, avait été soumise à un examen en vue d’une amende forfaitaire de 10 000 livres sterling.

Trois hommes, Christmas Fallah, 35 ans, Joss Lillis, 27 ans, et Leon Larose, 28 ans, « ont été accusés, en vertu des règlements de protection de la santé, d’avoir participé à un rassemblement de deux personnes ou plus. Les trois hommes ont également été accusés d’avoir agressé un travailleur des services d’urgence », a annoncé la Met dans une déclaration.

« La majorité des 26 autres personnes arrêtées ont reçu des amendes fixes pour avoir enfreint le règlement sur la protection de la santé. Un certain nombre d’autres personnes présentes à la manifestation ont également reçu des amendes fixes, mais n’ont pas été arrêtées », peut-on lire dans la déclaration.

Des confinements calqués sur le régime chinois, selon un ancien conseiller du SAGE

Après que le régime chinois a commencé à confiner les villes en janvier 2020, de nombreux pays occidentaux ont adopté des méthodes similaires pour tenter de contrôler la propagation du virus.

Neil Ferguson, un professeur de l’Imperial College qui a été conseiller du gouvernement pour le Scientific Advisory Group for Emergencies (SAGE) jusqu’en mai, a dit que le gouvernement ne pensait pas qu’il était possible d’appliquer un confinement au Royaume-Uni de la même manière qu’en Chine.

« C’est un État communiste à parti unique, avons-nous dit. Nous pensions que nous ne pouvions pas le faire en Europe », a déclaré Neil Ferguson au Times de Londres la semaine dernière. « Et puis l’Italie l’a fait. Et nous avons réalisé que nous pouvions le faire. »

M. Ferguson a dit que les données de la Chine montraient que le confinement était « une politique efficace ».

M. Ferguson a quitté SAGE en mai après avoir été pris en train de transgresser les restrictions sur le virus du PCC.

Le 11 mars, lorsque l’OMS a déclaré que le Covid-19 était une pandémie, les autorités chinoises ont fait état de 3 169 décès dus au virus du PCC, mais les informations fournies par les résidents de l’épicentre du virus à Wuhan, en Chine, ont indiqué que le nombre réel de décès pourrait être 12,7 fois supérieur au chiffre officiel.

Un nouveau livre rédigé par des universitaires canadiens indique qu’Ottawa a adopté des mesures de confinement à grande échelle après que le rapport de Neil Ferguson en mars avait prédit des dizaines de millions de morts dans le monde.

Mais le modèle de Neil Ferguson s’est depuis avéré très imparfait, selon l’Institut économique de Montréal et d’autres organismes. Les recherches de Chris von Csefalvay, spécialiste des données et épidémiologiste informaticien, ont mis en évidence de nombreux problèmes dans la modélisation de Neil Ferguson, notamment le fait qu’il datait de 13 ans et avait été écrit pour servir de modèle à une pandémie de grippe.

* Epoch Times qualifie le nouveau coronavirus, à l’origine de la maladie Covid-19, de « virus du PCC » parce que la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti communiste chinois ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.

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