Une tempête dans le nord du Kazakhstan a brisé « en mille morceaux » l’une des plus anciennes statues en Asie centrale de Vladimir Lénine, fondateur de l’Union soviétique, ont rapporté les autorités locales.
« Dans la nuit du 7 au 8 novembre 2024, le monument de Lénine a été détruit à cause de rafales de vent ayant fait tomber un sapin voisin » qui s’est ensuite abattu sur la statue, a indiqué vendredi à l’AFP le responsable de la Culture pour la région de Pavlodar (nord). « En tombant du piédestal, la sculpture s’est brisée en mille morceaux et ne peut pas être restaurée », selon ce responsable, Medet Alpysbaïouly.
Inauguré le 1er juillet 1928, ce monument était le seul du Kazakhstan où le nom de Vladimir Lénine est écrit en langue kazakhe avec l’alphabet arabe, qui n’est plus utilisé dans le pays depuis le passage au cyrillique il y a près d’un siècle. La sculpture s’est brisée le jour anniversaire de la révolution d’Octobre 1917 qui a mené au pouvoir les bolchéviques dirigés par Vladimir Ilitch Oulianov, dit Lénine.
Des liens étroits avec la Russie
Contrairement à d’autres ex-républiques soviétiques comme l’Ukraine ou les pays baltes, les pays d’Asie centrale qui entretiennent toujours des liens étroits avec la Russie n’ont pas mené de politique de décommunisation.
Il reste courant d’y trouver des références à l’URSS, qui s’est effondrée en 1991. Mais ces dernières années, des responsables, notamment au Kazakhstan et au Kirghizstan, ont renommé des lieux à consonance russe pour renforcer l’identité nationale. Des décisions qui ont suscité l’ire d’une partie de la classe politique russe, reprochant aux pays centrasiatiques de s’éloigner de la Russie, notamment depuis l’invasion de l’Ukraine.
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