Depuis deux mois, un groupe de Lyonnais s’est donné pour mission de dépolluer les fleuves et les berges de la ville de Lyon, en retirant tout ce qu’ils peuvent attraper à partir de la rive à l’aide de grappins et d’aimants.
L’initiative écologique de ce groupe s’appelle Nettoyons Lyon. Elle a été lancée officiellement le 5 août dernier et l’engouement est tel qu’elle rassemble plus d’une centaine de membres et près de 2 250 abonnés sur leur nouvelle page Facebook. Elle va même se transformer très prochainement en association loi 1901.
« On est en bonne voie pour obtenir un soutien de la part de la Métropole mais on en saura plus quand on aura monté notre association, en septembre », assure au Progrès Nicolas Navrot, l’un des co-instigateurs du groupe. « C’est parti très vite. »
En date du 12 août, le groupe avait déjà récupéré pas moins de 75 trottinettes, 81 barrières, 36 vélos, 8 scooters et 16 caddies, a-t-il indiqué sur son site Internet. Et ce n’était qu’un début puisqu’ils ont continué leurs actions depuis.
Les sessions de dépollution sont ouvertes à tous et ont lieu plusieurs fois par semaine. Il suffit de s’inscrire par l’intermédiaire des réseaux sociaux.
C’est ainsi que Nathalie Compiègne est venue les rejoindre bénévolement pour la première fois. Elle raconte que « c’est un peu comme une chasse au trésor ». À son arrivée, quelques consignes ont été données en même temps que le matériel était prêté. C’est très simple : « On lance l’aimant le plus loin possible, à l’aveugle, et après on ferre », explique celle qui trouve que cette action écologique est importante.
Les médias sociaux permettent d’indiquer quand et où auront lieu les prochaines sessions, mais aussi de partager en images leurs trouvailles. Ils en profitent aussi pour faire de la prévention.
Les perspectives d’avenir pour le groupe Nettoyons Lyon sont plutôt bonnes, au vu de tout ce qu’il y a à faire pour nettoyer l’environnement mais surtout de la participation des Lyonnais. En plus des cours d’eau, le groupe pourrait aussi mettre en place des sessions pour nettoyer d’autres endroits de la ville, comme le parc de la Feyssine.
L’initiative pourrait également servir de modèle ailleurs. « Au vu de l’engouement, on pourrait imaginer un export au niveau régional et peut-être créer un modèle qui va s’étendre dans d’autres villes », suggère Nicolas Navrot.
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