Dans la ville de Lavaur (Tarn), l’écriture inclusive a été bannie, le Conseil municipal ayant voté son interdiction. Le maire a effectivement fait voter une délibération au Conseil municipal, modifiant le règlement intérieur de la ville.
Désormais à Lavaur, une ville d’environ 11 000 habitants, l’écriture inclusive est proscrite des écrits officiels. Les actes administratifs ne pourront donc plus utiliser ce type d’écriture, ainsi que l’a entériné le Conseil municipal lors d’un vote.
Importée des États-Unis par la « pseudo-culture woke »
Le service communication de la commune de Lavaur a indiqué que « cette décision conforte, sur le plan local, la prohibition de son usage par l’État dans une circulaire d’Edouard Philippe, alors Premier ministre ». Cette décision a été votée lors d’un récent Conseil municipal, ainsi que le rapporte Ladépêche.fr. En guise de comparaison, il a mentionné que la ville de Paris a, quant à elle, « pris l’initiative invraisemblable de regraver en écriture inclusive les panneaux de marbre rendant hommage à ses anciens élus ».
Pour la mairie de Lavaur, cet usage « loufoque » de l’écriture inclusive a été importé des États-Unis par la « pseudo-culture woke ». Elle est désormais accompagnée « par les géants du numérique, comme Apple, qui vient d’adapter son logiciel au point médian ».
Notre langue « déjà fragilisée par le développement des anglicismes »
« Par cette décision, notre Conseil municipal veut rappeler que le genre grammatical n’a évidemment pas de sexe et que la langue française, celle de Chateaubriand et de Victor Hugo, déjà fragilisée par le développement des anglicismes et l’effondrement de la maîtrise de l’orthographe, est un bien commun pour 300 millions de francophones dans le monde et non un enjeu idéologique pour une extrême minorité d’activistes pseudo-féministes », a encore indiqué à Ladépêche.fr Bernard Carayon.
Pauline Albouy-Pomponne, pour le groupe d’opposition Lavaur Citoyenne, n’a pas voté contre cette délibération mais s’est néanmoins abstenue, pour plusieurs raisons, relate Ladépêche.fr. « D’abord c’est une mesure discriminatoire puisqu’elle ne s’applique qu’à l’expression de la minorité. Ensuite le règlement intérieur n’est pas respecté. Les délibérations sont censées être débattues en commission avant présentation aux conseils, nombre d’entre elles ne le sont pas », a-t-elle expliqué, soulignant qu’il y a « de nombreuses autres priorités ».
À noter que le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a lui aussi interdit l’usage de l’écriture inclusive dans les documents administratifs et les pratiques d’enseignement.
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