Une fillette a eu le cœur brisé lorsqu’elle a vu son amie être l’objet d’une remarque raciste. Une fois que sa mère l’a appris, elle a senti le besoin de partager leur histoire avec le monde entier.
Rachel Macy Stafford est l’auteure de trois livres à succès du New York Times et dirige la page Facebook The Hand Free Revolution. En août 2017, elle a raconté comment sa fille alors âgée de 10 ans a réagi lorsqu’elle a entendu une remarque raciste au sujet de son amie de 11 ans.
Les deux amies se sont rencontrées à un stand de limonade et sont rapidement devenues inséparables. Les deux « s’entraidaient et faisaient beaucoup de choses ensemble, comme se procurer de nouvelles lunettes et aller à un nouveau camp de basket-ball », écrit Rachel Stafford sur sa page Facebook.
Puis, un jour, Rachel a remarqué le visage déprimé de sa fille en rentrant de l’école.
Après avoir demandé ce qui s’était passé, Rachel a appris que sa fille avait été témoin d’une remarque raciste d’un garçon dans l’autobus scolaire et elle l’a écrit sur son site Web.
Le garçon a dit à l’amie de sa fille : « Je déteste les Noirs. »
Rachel avait du mal à contenir sa colère en demandant à sa fille comment elle a réagi.
« Je lui ai demandé si elle allait bien », a dit sa fille en larmes. « Elle n’a rien dit, alors je me suis approchée. »
Sa fille a ajouté qu’elle « ne savait pas quoi faire ».
« Alors j’ai souffert avec elle », a dit sa fille.
En entendant cela, Rachel a été très émue et a senti qu’elle devait partager l’histoire, car elle y voyait une leçon pour tout le monde, y compris pour elle-même.
Rachel a écrit :
« Et si nous nous souvenions tous : ‘Je vais avoir de la peine avec toi’, c’est quelque chose que nous pouvons tous faire quand nous ne savons pas quoi faire.
Et si nous tous regardions dans les yeux de nos frères et sœurs pour reconnaître leur histoire et leur douleur plutôt que de fermer les yeux ou de détourner notre regard.
Et si nous reconnaissions tous nos privilèges et nos bénédictions et si nous les partagions avec nos frères et sœurs ne serait-ce pas encore plus grand ?
Et si nous convenions tous que ce n’est pas « ton dos » ou « mon dos », mais « notre dos » afin de créer un monde unifié et pacifique pour les générations futures.
En voyant l’amitié que sa fille partageait avec son amie, Rachel Stafford a vu à quel point l’amour et la bienveillance ne connaissent pas de limites.
« Il y a tellement de choses en jeu », a écrit Stafford. « Mais l’amour peut l’emporter. »
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