Invitée dans l’émission Conversations sur i24news le 19 février, Marine Le Pen s’est exprimée à propos du « grand rassemblement contre l’antisémitisme » qui a eu lieu à Paris, place de la République.
Si elle n’a pas été conviée au rassemblement contre l’antisémitisme initié par le Parti socialiste (PS) mardi dernier auquel 14 formations politiques ont participé, la présidente du Rassemblement national (RN) assure être « très sensible à ce qui vivent les juifs dans les banlieues ».
« Dans beaucoup d’écoles, on ne peut plus parler de la Shoah, d’Israël ou visiter une cathédrale, il y a des pans entiers de notre histoire qu’on ne peut plus aborder car des élus locaux ferment les yeux sur le fondamentalisme islamique pour des raisons électoralistes », a-t-elle expliqué sur le plateau de l’émission présentée par Anna Cabana.
« Nous sommes le meilleur bouclier, le meilleur rempart aujourd’hui pour les Francais juifs contre la montée de ce nouvel antisémitisme islamiste, c’est une certitude », a-t-elle ajouté.
Et madame Le Pen de regretter l’inaction des pouvoirs publics, qu’elle juge incapables d’assurer la sécurité les Français de confession juive.
« On fait une manifestation, et le lendemain on refait ce qu’on fait depuis 15 ans, c’est à dire fermer les yeux sur la montée d’un antisémitisme islamiste. On laisse développer des discours d’imams qui mettent en cause directement les juifs, et on laisse des familles seules dans des quartiers où elles sont traumatisées », a-t-elle déploré.
« Rien de sérieux n’a été fait pour juguler le fondamentalisme islamique, et on se sert des actes antisémites pour détourner les yeux sur une réalité », poursuit la présidente du RN.
Dans une lettre ouverte adressée à Alain Finkielkraut, elle a également salué les propos de l’écrivain qui avait dénoncé l’islamo-gauchiste comme le danger « le plus évident » après les injures proférées contre lui. « Le combat que vous menez est le nôtre », a-t-elle souligné.
Interrogée sur les actes antisémites commis en marge de la mobilisation des Gilets jaunes, la députée du Pas-de-Calais a expliqué qu’il fallait « savoir faire la part des choses », affirmant que le cœur des manifestants était constitué par « des mères isolées, des retraités, des travailleurs pauvres ».
Pour cette ancienne avocate, les grandes manifestations populaires ont d’ailleurs toujours attiré des groupuscules désireux de se greffer aux mouvements sociaux « pour venir défendre leur petit agenda, soit anarchiste, soit révolutionnaire, soit antisémite, soit antisioniste ».
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