A la veille des élections européennes, Marion Maréchal, vice-présidente du parti Reconquête et tête de liste à ces élections, s’est exprimée sur BFM Marseille mercredi 20 septembre, proposant, entre autres, une solution dans la lutte contre les narcotrafiquants qui gangrènent la vie quotidienne de nombre de citoyens.
Quelques jours après l’assassinat d’une jeune femme à Marseille, tuée dans sa chambre par une balle de Kalachnikov qui avait transpercé son mur lors d’un règlement de comptes entre gangs de narco trafiquants, Marion Maréchal était présente à Marseille, elle y a exposé le plan anti-drogue du parti Reconquête.
« On est en train de vivre, non pas le niveau du narcotrafic de l’Amérique latine, mais on en prend dangereusement le chemin », a martelé la vice-présidente du parti Reconquête.
« J’ai lu un chiffre qui m’a interpellé, j’ai vu que dans les Bouches-du-Rhône, il y avait plus de points de deal que de bureaux de poste », a t-elle déploré, « je pense que ce chiffre illustre aujourd’hui la dérive qui est la nôtre ».
Mme Maréchal estime ainsi « qu’il n’y a manifestement pas de réponse satisfaisante de la part du gouvernement, et j’en veux une preuve irréfutable, le prix particulièrement bas de la drogue illégale en France », argumentant ainsi son propos: « Quand il y a une contrainte forte sur les marchés, une réponse pénale forte, une offensive gouvernementale forte, les prix sont plus hauts. »
« Des modèles de lois anti-mafias »
En réponse à la journaliste de BFM qui rappelle que des renforts policiers sont prévus sur la zone, Marion Maréchal émet des doutes quant à leur efficacité: « Les retours que j’ai de la profession, sont quand même, aujourd’hui, très dubitatifs… Parce qu’il est évident que lorsqu’on fait des enquêtes, ce sont des enquêtes au long cours, et que ce renfort ponctuel n’est pas satisfaisant. »
L’ancienne députée du Vaucluse expose ainsi un aspect du plan: « Je crois qu’il faut une réponse beaucoup plus structurelle et l’une d’elle passe par la généralisation de la confiscation des biens et des sociétés, de l’argent, non seulement des petits dealers, mais aussi des gros trafiquants! »
Marion Maréchal plaide ainsi pour la mise en place, non seulement d’une « extension du délit de non-justification des ressources », mais aussi de « modèles de lois anti-mafias à l’italienne, pour permettre de faire en sorte que le travailleur français arrête de subir l’insolence de petits dealers qui sont soi-disant aux minimas sociaux et qui peuvent se payer des belles voitures ou des vacances avec de l’argent sale! »
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