Ce mercredi vers 5h du matin à Marseille, un policier a été entaillé aux bras par un forcené qui refusait d’être interpellé après avoir été surpris en train de siphonner de l’essence. Grâce à son gilet pare-balles, l’agent a eu la vie sauve.
L’interpellation a failli virer au drame. Alors qu’une brigade de police a été appelée ce mercredi matin pour un individu qui renversait, entre autres, des bidons d’essence au sol d’une station-service à Marseille (Bouches-du-Rhône), ce dernier a sorti une arme blanche conséquente et s’en est pris à l’un des agents, le blessant assez profondément aux bras, rapporte CNews.
Selon plusieurs sources policières, les faits auraient lieu aux alentours de 5h du matin, alors qu’un chauffeur VTC a contacté le 17 pour un homme en train de porter des bidons d’essence et de liquide de refroidissement, qu’il avait siphonné illégalement au niveau d’une station-service.
Trois armes blanches avec lui
À l’arrivée des forces de l’ordre sur place, l’individu, toujours en train de se servir, prend immédiatement la fuite. Rattrapé par un agent, l’homme sort alors un impressionnant couteau artisanal, l’attaque et tente à plusieurs reprises de le poignarder. Par bonheur, le gilet pare-balles du policier pare les coups les plus dangereux. Il est finalement maîtrisé par les autres policiers, qui l’interpellent pour tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique (PDAP).
Le fonctionnaire, qui a dû se protéger avec ses avant-bras, a été pris en charge par les secours sans pronostic vital engagé. Les coups suivants auraient pu être fatals, puisque l’agresseur visait le dos et le torse, selon La Provence. L’assaillant n’en est pas resté là et a essayé de mordre les policiers durant le trajet jusqu’au commissariat, toujours selon les mêmes sources. Il avait en sa possession deux autres couteaux.
Déjà connu des services de police
D’après une source proche du dossier, l’auteur des faits est français et connu des services de police. Le préfet des Bouches-du-Rhône a apporté son soutien au policier sur X, affirmant que « son sang-froid et son courage comme ceux de ses équipiers ont permis l’interpellation et le placement en garde à vue de l’assaillant qui devra répondre de son acte inqualifiable devant la justice ».
Une enquête a été ouverte et le forcené, âgé de 24 ans, a été placé en garde à vue. Sur son compte X, Éric Henry, délégué national du syndicat Alliance Police nationale, a apporté son « soutien total » au policier blessé. « Un des nôtres s’est vu mourir ! Heureusement plus de peur que de mal, a-t-il écrit. La place de l’assaillant, danger de la société, multirécidiviste est en prison ! »
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