CNN, MSNBC, NPR, Fox News, le Washington Post et ABC figurent parmi les médias qui ont coupé des parties cruciales de la transcription de l’appel entre le président Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
CNN, à deux reprises le 25 septembre, après la publication de la transcription, a coupé 540 mots entre une phrase de la transcription et une autre sans préciser qu’il y avait quelque chose entre les deux phrases.
Le montage trompeur a commencé par une ligne du président Trump : « J’aimerais que vous nous fassiez une faveur. » CNN a alors immédiatement placé une autre ligne : « On parle beaucoup du fils de Biden, on dit que Biden a stoppé les accusations et que beaucoup de gens veulent en savoir plus à ce sujet, alors si vous pouvez faire tout ce que vous pouvez avec le procureur général ce serait formidable. »
Il n’y avait pas d’ellipses ni de commentaires précisant que les deux phrases ne figuraient pas dans le même paragraphe de la transcription, faisant croire que le président Trump a demandé la collaboration du président Ukrainien pour sa réélection.
Après avoir demandé une faveur à Zelensky, Trump a en réalité déclaré : « J’aimerais que vous découvriez ce qui s’est passé avec toute cette situation en Ukraine, on dit que Crowdstrike… », faisant référence à l’entreprise liée à l’ingérence Russe dans les élections de 2016, afin de tirer tout cela au clair, ce qui est totalement différent de l’information relayée par les médias américains ci-dessus.
Katy Tur, de MSNBC, a également combiné les deux mêmes phrases malgré le grand écart entre elles, sans le noter.
Voir la transcription complète de l’appel ici.
À NPR, qui est financée par des fonds publics, des ellipses ont été placées entre la phrase « J’aimerais que vous découvriez ce qui s’est passé avec toute cette situation en Ukraine » et « On parle beaucoup du fils de Biden » et du reste de la phrase susmentionnée.
Les ellipses représentent 526 mots.
Shep Smith de Fox News a déclaré : « J’aimerais que vous nous fassiez une faveur » avant de dire que Trump a exhorté Zelensky à collaborer avec le procureur général William Barr et l’avocat de Trump, Rudy Guliani, pour enquêter sur Biden, sans mentionner Crowdstrike.
Le Washington Post, accusé d’avoir publié une fausse histoire mercredi, a également supprimé les parties cruciales de la transcription en première page de son journal, en passant de la phrase « faveur » à la phrase « Biden » et en omettant la référence à Crowdstrike.
D’autres histoires à propos de la transcription ont été révisées après coup. ABC a révisé une histoire qui prétendait initialement que Trump avait exhorté Zelensky à huit reprises d’enquêter sur Biden. L’histoire parle maintenant des huit fois où « Trump a exhorté le dirigeant ukrainien à aider aux enquêtes », mais sans qu’aucune correction ni note de l’éditeur n’ait été ajoutée.
Mollie Hemingway, rédactrice en chef chez The Federalist et fréquemment critique médiatique, était parmi ceux qui s’interrogeaient sur le fait que tous les médias supprimaient les références à Crowdstrike.
« La faveur ? Aidez le ministère de la Justice à enquêter sur l’ingérence de l’Ukraine dans les élections de 2016 », a-t-elle déclaré en partageant des photos des premières pages du Washington Post et du New York Times.
« Aucun de ces titres ne décrit cela avec précision. Un – grand – exemple de la corruption de nos médias politiques, qui se poursuit et alimente l’effort de destitution contre son ennemi politique le plus détesté. »
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