Il a récemment été rapporté que la censure chinoise avait supprimé la section d’informations de nombreux portails populaires.
Cette information a d’abord été transmise par les médias sociaux – Weibo et Twitter – mais n’a été officiellement confirmée que plusieurs jours plus tard. Cela pourrait être lié au fait que plus tôt dans le mois, les autorités chinoises avaient interdit les agences de presse d’obtenir leurs informations des médias sociaux.
Un utilisateur de Twitter du nom de « Beidaijin » a partagé cette information le 22 juillet dernier à partir d’une source identifiée comme « Feng Xiang ». Il affirmait que la publication d’informations exclusives sur les principaux portails d’information en ligne était en train d’être supprimée.
La même information est également parue le 22 juillet sur Sina Weibo, une plate-forme de médias sociaux populaire.
Les restrictions s’appliquent sur les pages d’informations de Sina, Sohu et NetEase, connus comme les « trois grands portails » et incluent à la fois leurs propres sites web, leurs applications et leurs comptes WeChat.
Les canaux d’information censurés ont depuis des années contourné les règles leur interdisant de faire leurs propres reportages ; ces règles n’ont pas été appliqués depuis plus d’une décennie. Les autorités chinoises sont probablement les plus préoccupées par le contenu qui dénonce l’injustice sociale.
Les médias chinois ont été autorisés à rapporter qu’ils étaient eux-mêmes censurés le 24 juillet, un jour avant que cela n’ait été officiellement annoncé par l’Administration du Cyberespace de Chine (CAC). Le porte-parole de la CAC à Pékin a déclaré que le contenu censuré violait les réglementations et avait de « graves conséquences négatives ».
Selon Beijing News, en plus de recevoir des avertissements et des sanctions pécuniaires, les canaux d’information censurés ont reçu l’ordre de republier les informations des agences de presse officielles ou des médias directement contrôlés par les organes de propagande.
Une raison pour laquelle cette nouvelle n’a pas été rapportée précédemment pourrait être liée à l’interdiction faite aux médias sociaux de servir comme source d’information. Une nouvelle réglementation émise par la CCC le 3 juillet dernier, considère toute information obtenue à travers les médias sociaux comme « rumeurs » ou « fausse information».
Plusieurs jours se sont ainsi écoulés avant que le fait qu’une grande partie des médias chinois ait été mise hors service soit devenu une nouvelle.
Version anglaise : Chinese Media Couldn’t Report on New Restrictions Against It
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