Une jeune maman est accusée d’avoir laissé son bébé et son bambin dans un appartement pendant neuf jours sans eau ni nourriture, causant la mort d’un des deux, et elle n’aurait montré « aucuns remords ».
Vladislava Trokhimchuk, 23 ans, a également été accusée d’avoir délibérément torturé son fils de 1 an, Danill, et sa fille de 2 ans, Anna, afin qu’elle puisse afficher des photos d’eux malades en ligne pour demander des dons en espèces, selon un journal local Fakty, citant des preuves judiciaires.
« Il est très probable qu’elle ait voulu qu’ils aient l’air malade, pâles et ressemblent à de la peau et des os, alors elle les a enfermés sans eau ni nourriture », a rapporté le journal local dans le Daily Mail.
À la suite des sévices allégués, Danill est mort de faim, tandis qu’Anna a miraculeusement survécu. Les événements se sont produits à Kiev, en Ukraine. Pendant ce temps, Vladislava aurait été avec son amant.
Lors du procès du 16 avril, des photos de l’appartement où les enfants étaient détenus ont été montrées au tribunal. Les lieux ont été qualifiés de « pur Auschwitz » et de « salle de torture pour enfants », et d’autres détails sur les abus allégués ont été révélés.
Le tribunal a appris que les deux enfants négligés mangeaient du papier peint, des couvertures en plastique et leurs propres excréments pour essayer de survivre. Des traces de dents ont été trouvées sur le mur et ils ont même tenté de s’échapper sous la porte en déchirant le linoléum sur le sol.
Vladislava Trokhimchuk s’est confessée devant le tribunal en disant : « Je ne trouve pas d’excuse pour moi-même. J’ai toujours voulu le mieux pour les enfants », selon le Daily Mail.
« J’ai rêvé qu’ils étudieraient, qu’ils vivraient différemment de moi, mieux. Qu’ils auraient tout. »
« Je me repens beaucoup. Je ne comprends pas ce que j’ai fait, ou que Dieu m’ait pris mon fils et m’ait mis ici [en détention] ».
Parlant de l’affaire, la journaliste Valentina Mudryk de la chaîne de télévision 1+1 a déclaré que les remords apparents de Vladislava seraient de la poudre aux yeux.
« Selon l’évaluation du psychologue, elle savait ce qu’elle était en train de faire lorsqu’elle a laissé les enfants dans cet appartement », a dit la journaliste, faisant référence à l’évaluation qui a conclu que Vladislava était mentalement apte à subir son procès.
« Mais elle ne ressent absolument aucun remords. Si, pendant les deux premiers mois de sa détention, elle a pleuré et dit qu’elle se sentait coupable, maintenant elle ne répond plus aux questions des juges à ce sujet. Elle semble calme. À l’extérieur de la cour, elle rit et discute avec ses codétenus, qu’elle mène. Elle fait du sport, se teint les cheveux et y vit comme dans une maison de vacances », poursuit la journaliste.
« Récemment, j’ai vu une bague de fiançailles à son doigt. Quand je lui ai demandé de qui ça venait, elle a juste caché sa main et n’a rien dit. »
L’un des propriétaires de l’appartement, M. Mikhail, a déclaré à TSN, l’émission d’informations de la chaîne, qu’il manquait de mots pour décrire ce qu’il a vu.
« C’est Auschwitz, une salle de torture pour enfants. Bien sûr, nous ne vivrons jamais dans cet appartement. Nous n’avons pas encore trouvé la force morale pour débuter les réparations non plus », a-t-il dit, selon le Daily Mail.
L’autre propriétaire, Yulia, a dit que c’était « horrible de voir tout ça ».
« Personne ne les a entendus crier (…) c’est sinistre. Nous entrons pour la première fois dans sa chambre. C’est horrible de voir tout cela. Je vois ces enfants dans mes cauchemars », a-t-elle dit, selon la station de nouvelles.
« Dieu merci, la fille a survécu, mais le garçon non, et pour moi, cet appartement sera toujours associé à cette horreur. »
L’amant de Vladislava, Anton Podchapko, est actuellement en fuite.
Le procès se poursuivra, selon The Mirror.
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