S’il a reconnu avoir administré une gifle à sa femme, le suspect a nié lui avoir porté quatre coups avec une chaise.
Les faits remontent au 23 novembre. Ce jour-là, un Jovicien de 52 ans s’en prend physiquement à son épouse après une dispute. Victime d’une fracture du bras gauche, sa femme se verra prescrire 28 jours d’ITT.
Elle affirme que son époux l’aurait giflée, la faisant tomber de la chaise sur laquelle elle était assise au moment des faits.
Il lui aurait ensuite asséné quatre coups avec une chaise, tandis qu’elle se trouvait au sol. Selon la victime, ce sont les coups de chaise qu’elle a reçus qui seraient à l’origine de la fracture.
Devant le tribunal correctionnel de Briey, le mari de la victime a reconnu avoir administré une gifle à sa compagne, mais il a démenti l’avoir frappée avec une chaise.
« Je lui ai juste mis une gifle », a déclaré le prévenu, dont les propos ont été rapportés par Le Républicain Lorrain.
« Tout simplement parce qu’elle avait bougé des meubles à la maison et que cela ne vous a pas plu ? » rétorque alors la présidente du tribunal.
Le Jovicien expliquera ensuite que sa femme se serait cassé le bras en tombant de sa chaise : « J’ai été gardien de but quand je jouais au foot, et je me suis déjà cassé le bras en retombant mal. »
« Elle voulait une carte de séjour »
Pendant l’audience, le prévenu révèle que son mariage avec la victime a en fait été arrangé. « C’est un ami qui m’avait proposé de l’épouser. Elle voulait une carte de séjour », confie le quinquagénaire.
Mais au bout de quelques semaines, la relation finit par se dégrader.
« Quand on s’est installé à Jœuf, ses deux filles sont venues vivre avec nous, avec leurs enfants. C’était tout le temps le cirque, les gamins laissaient les lumières allumées et moi, je n’ai que le RSA pour vivre, alors oui, parfois je criais », poursuit l’accusé.
« Heureusement qu’un voisin est intervenu ce 23 novembre, parce qu’il avait entendu des cris. La conclusion aurait pu être plus grave encore. Ma cliente va introduire une demande de divorce », souligne alors l’avocate de la victime.
Une demande de divorce dont son mari n’était manifestement pas au courant : « Je l’aime, mais je veux qu’on vive rien que tous les deux. »
Regrettant les explications « scandaleuses » du prévenu, le procureur de la République requiert une peine de douze mois de prison, dont neuf avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans. Il réclamera également un mandat de dépôt.
Le tribunal de Briey suivra les réquisitions de l’avocat général, à l’exception du mandat de dépôt. L’accusé a en outre l’interdiction d’entrer en contact avec la victime et de se rendre à son domicile.
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