Un Mexicain qui a été reconnu coupable d’avoir violé une femme en fauteuil roulant à Seattle l’année dernière, a attaqué sa victime de nouveau le 16 juin, quelques jours seulement après sa libération.
Le bureau du shérif du comté de King (KCSO) a émis un mandat d’arrêt contre Francisco Carranza-Ramirez, 35 ans, après qu’il aurait étranglé et battu une femme handicapée de 32 ans devant son appartement à White Center, au sud du centre de Seattle.
Les autorités affirment que le suspect, qui a déjà été reconnu coupable d’avoir violé la même femme auparavant, l’a traquée et attaquée devant chez elle seulement trois jours après sa libération de prison.
« Le suspect a agressé la victime, l’a fait tomber de son fauteuil roulant, l’a étranglée et a menacé de la tuer », a déclaré le sergent Ryan Abbott dans une déclaration obtenue par KIRO 7.
Tonight @KIRO7Seattle spoke with the woman he raped — she said prosecutors and the courts failed her and now feels like her voice doesn’t matter.
LIVE 11p ???? https://t.co/NyrmuY3h0n https://t.co/XhGeXzVRm2
— Michael Spears (@MichaelKIRO7) 19 juin 2019
Carranza-Ramirez aurait dit à la femme que la tuer « le rendrait libre », selon le bureau du shérif.
Le temps que les adjoints arrivent sur les lieux, Carranza-Ramirez était déjà loin. La police a déclaré qu’il est sans abri, quelque part dans la région de White Center, et qu’il a déjà été accusé de voies de fait au deuxième degré, de harcèlement criminel, d’intimidation d’un témoin et de violation d’une ordonnance de protection pour agression sexuelle.
Carranza-Ramirez est décrit dans les documents judiciaires comme étant un homme blanc aux yeux bruns, aux cheveux noirs, pesant 63,5kg et mesurant 1m73.
A rapist was released from jail on promise he’d return to Mexico but instead attacked his wheelchair-bound victim again 3 days after release, per King Co. deputies— & now he’s on the run: https://t.co/Rwu4Cowdiz
Call 911 if you know where Francisco Carranza-Ramirez is ???? pic.twitter.com/i5Zt4D9e1o
— Michael Spears (@MichaelKIRO7) 19 juin 2019
King County Sheriff’s deputies are asking for the public’s help finding 35-year-old Francisco Carranza-Ramirez. He’s listed in court documents as a white male with brown eyes and black hair, 5-foot-8 and 140 pounds. Please share!! #TheAWAREFoundation https://t.co/6Op56CIR8q
— The AWARE Foundation (@aware_the) 19 juin 2019
Il avait été libéré la semaine précédente à la condition qu’il retourne dans son pays natal, le Mexique, après avoir été reconnu coupable d’un viol antérieur au troisième degré contre la même femme en septembre 2018.
La juge Nicole Gaines Phelps de la Cour supérieure du comté de King a décidé de ne pas mettre Carranza-Ramirez en détention communautaire parce qu’il avait déjà purgé sa peine. Carranza-Ramirez n’avait plus qu’à prouver qu’il est retourné au Mexique.
Comme condition à son plaidoyer de culpabilité du 13 juin dans l’affaire de viol, Carranza-Ramirez a dû se conformer à une ordonnance de protection mis en place en cas d’agression sexuelle, il devrait rester à au moins 300m de la victime pendant cinq ans, selon les documents judiciaires obtenus par KIRO 7. Il devait également prendre un vol quatre jours après sa libération pour la Californie et se rendre au Mexique par voie terrestre.
Les députés affirment que Carranza-Ramirez a violé l’ordonnance de protection en s’approchant de la victime deux jours après sa libération.
Warrant issued after convicted rapist attacks woman in wheelchair https://t.co/KdvMybySLb
— KIRO 7 (@KIRO7Seattle) 18 juin 2019
Les blessures de la victime étaient si graves qu’elle a été envoyée à l’hôpital pour un traitement médical. Le bureau du shérif a confirmé auprès de l’Associated Press qu’elle avait déjà été transférée dans un endroit sûr après son passage à l’hôpital.
La victime a affirmé que Carranza-Ramirez l’avait approchée la veille de l’attaque.
« Il se tenait à une certaine distance et me regardait fixement », a dit la victime à KIRO 7. « Je pense qu’il voulait me tuer. »
Elle estime que la deuxième attaque n’aurait pas dû avoir lieu et reproche au système judiciaire d’avoir été trop indulgent envers Carranza-Ramirez et de ne pas avoir tenu compte des « circonstances aggravantes » avant de prononcer la peine.
« Tout le monde pense que la police a fait son travail, mais le reste du système pénale m’a complètement laissé tomber, m’a vraiment laissé tomber », a-t-elle dit. « Si les procureurs l’avaient inculpé correctement et que le juge l’avait gardé enfermé, il n’aurait même pas eu l’occasion de recommencer. »
Police say Francisco Carranza-Ramirez committed another assault since being freed, on the same woman with disabilities he attacked last time. https://t.co/u3zPcmJI7Z
— KGNS News (@KGNSnews) 20 juin 2019
Une audience de révision des conditions de sa libération est prévue pour le 25 juin.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.