Celle qui a été sacrée Miss 2024 en décembre dernier a déploré les nombreuses critiques dont elle faisait l’objet depuis son sacre, précisant que ses parents en souffraient plus qu’elle-même.
Assaillie de remarques désobligeantes sur son physique, et particulièrement sur sa coupe de cheveux et sa minceur, Ève Gilles ne vit pas un conte de fée sans heurts depuis son couronnement, le 16 décembre dernier sur la scène du Zénith de Dijon. Et ses parents ont du mal à rester indifférents, ainsi qu’elle l’a confié ce mercredi 10 janvier au micro de Sud Radio.
« Je ne pense pas avoir mérité tout ça »
« Je suis humaine donc au bout d’un moment quand on se prend 100.000 critiques dans la figure, on ne peut pas rester de marbre, et forcément, ça blesse », a indiqué la jeune femme de 20 ans, ajoutant qu’elle préfère « regarder les soutiens ».
Face à ces messages négatifs quotidiens, l’ancienne Miss Nord-Pas-de-Calais a déclaré les « balayer », mais pour ses parents, c’est une autre histoire. « Quand on a un enfant qui se fait autant critiquer, c’est difficile ». « Regarder les commentaires, c’est un peu comme s’infliger une souffrance. C’est vrai que ça me touche un petit peu », a-t-elle fini par admettre sur Sud Radio.
« On ne se met pas à ma place, mais on ne se met pas à la place non plus des personnes qui m’entourent. Je n’ai rien demandé à personne et je ne pense pas avoir mérité tout ça », a poursuivi celle qui succède à Indira Ampiot.
« C’est difficile pour certaines femmes qui ont cette morphologie par maladie »
Sur son poids, la jeune lauréate a « déjà essayé » d’en « gagner un petit peu » par le biais de son alimentation, mais « ça n’a jamais marché ». « Au bout d’un moment, il faut arrêter de forcer », a-t-elle lancé, admettant que son métabolisme était ainsi fait.
La nouvelle reine de beauté a mentionné que « pour certaines femmes qui ont cette morphologie par maladie ou quoi que ce soit », c’est difficile car « c’est les critiquer ». « Dire ‘elle est trop maigre, donc elle n’est pas féminine’, c’est critiquer aussi toutes ces femmes qui en souffrent réellement, moi je n’en souffre pas, mais il y a certaines femmes qui en souffrent. Je trouve ça très dur pour elles de voir tout ce déferlement de haine », a encore fait remarquer Ève Gilles.
Malgré tout, la jeune femme reste concentrée sur sa mission de Miss et multiplie les entretiens, même au-delà de nos frontières. The Daily Mail lui avait déjà consacré un article au lendemain de son élection et ce lundi 8 janvier, Ève Gilles a écrit dans une story sur son compte Instagram : « Ce matin, j’ai eu la chance d’être interviewée par le @dailymail. »
Celle qui va évoluer durant une année dans un monde de paillettes est étudiante en deuxième année dans le domaine des mathématiques et des statistiques, et surtout, elle garde à l’esprit son objectif, celui de devenir un jour statisticienne.
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