« Je ne prendrai plus jamais l’ascenseur ! » Mercredi 29 janvier, un père de famille a eu la peur de sa vie lorsque l’ascenseur dans lequel il est entré a soudain fait une chute sur 12 étages.
L’incident a eu lieu au 22e étage de la tour Thiers, à Nancy (en Meurthe-et-Moselle). Abderrahim, un père de famille de 38 ans qui dirige une petite entreprise spécialisée dans la ventilation, se rendait à un rendez-vous lorsqu’il est entré dans l’immeuble pour prendre l’ascenseur.
D’après L’Est républicain, Abderrahim a expliqué : « La montée s’est déroulée normalement et en arrivant en haut, j’ai remarqué que des techniciens procédaient à des vérifications au niveau des ascenseurs. » Mais au retour, vers 14 h 45 : « J’ai appuyé sur la touche ‘rez-de-chaussée’ et là, tout s’est emballé subitement. L’impression d’être dans un manège à sensations, d’une descente vertigineuse qui s’accélère de façon anormale, incontrôlée. »
« J’ai crié – au secours ! – je pensais alors que c’était terminé, que j’allais mourir. »
Persuadé qu’il va s’écraser du haut des 22 étages, il voit finalement sa cabine s’immobiliser au 10e étage, après 30 m de chute. Projeté contre le plafond de la cabine avant de retomber au sol, Abderrahim est KO.
Ayant un train de vie sportif, il reprend rapidement ses esprits, sain et sauf, mais en panique. Abderrahim frappe alors contre les portes, appelle au secours et téléphone à sa femme, il n’a qu’une seule idée en tête : sortir. « Je ne comprends pas ce qu’il vient de se passer. Je ne sais pas si des câbles peuvent lâcher. Je ne sais pas si la cabine peut se remettre en mouvement, heurter violemment le rez-de-chaussée. »
Heureusement, « quelqu’un m’a ouvert rapidement les portes. Je suis sorti, complètement sonné. On m’a tendu un verre d’eau ».
À l’arrivée des secours, les pompiers ont descendu Abderrahim au rez-de-chaussée par les escaliers, direction les urgences. « J’ai quitté l’hôpital central vers 23 h. Après un scanner et une batterie d’examens. Je n’ai rien, mais jeudi, impossible d’aller travailler. »
« Je n’ai pas eu d’explications précises sur les causes de cet incident, mais quand je suis entré dans l’ascenseur pour redescendre du 22e, il était accessible au public et tout semblait normal. »
La société Otis a ensuite rapidement procédé à un contrôle approfondi de l’ascenseur. Mais la cause précise du dysfonctionnement n’a pu être identifiée. Le jour de l’accident, les agents présents procédaient à la vérification annuelle du système de frein parachute.
« Le système a fonctionné et a empêché un accident, mais la chute de la cabine a été anormalement prononcée et brutale. Nous sommes désolés de cette situation et investiguons toujours afin de préciser également la hauteur de chute. » La société Otis a ensuite précisé : « L’appareil a été remis en service. Les ascenseurs de la tour Thiers fonctionnent normalement et ils sont en très bon état. »
Cependant, pour Abderrahim, c’est terminé : « Je ne prendrai plus jamais l’ascenseur ! » a-t-il déclaré d’après L’Est républicain.
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