Le maire de Nice a affiché son soutien à Israël en hissant le drapeau israélien au fronton de la mairie. Il assure être, depuis, la cible de menaces de mort.
Alors que Gaza fait, une fois de plus, l’objet de bombardements entre militaires israéliens et membres du Hamas, des manifestations pro-palestiniennes s’étaient organisées partout en France samedi 15 mai.
Le maire de Nice, Christian Estrosi, publiait sur Twitter une photo de la mairie arborant le drapeau bleu ciel et blanc d’Israël. La photo s’accompagnait d’un message de soutien : « Face au terrorisme du Hamas, toutes nos pensées et notre soutien à Israël. »
Face au terrorisme du Hamas, toutes nos pensées et notre soutien à Israël ?? pic.twitter.com/iFpwjSTbs0
— Christian Estrosi (@cestrosi) May 15, 2021
Les commentaires, plus de 2 000, ont très vite fusé, certains manifestant ouvertement leur désapprobation à cette annonce.
Pourtant, comme le rapporte Ouest France, le maire de Nice avait aussi manifesté son soutien au peuple palestinien. « Et toutes nos pensées aux Palestiniens qui ne sont que les otages d’un groupuscule terroriste, le Hamas », avait-il écrit.
L’ancien ministre a tenu à justifier cet acte sur Nice-Matin, en rappelant qu’il a toujours pavoisé sa mairie d’un drapeau étranger dès qu’un « acte de terrorisme est commis envers une grande démocratie », a-t-il souligné, énumérant ces événements : « Le drapeau des États-Unis pour le 11 septembre, le drapeau de l’Arménie le 28 novembre dernier, le drapeau de la francophonie, de la Belgique, du Royaume-Uni. »
Depuis, le maire de Nice a déclaré avoir été la cible de « nombreuses menaces de mort », ainsi que sa femme. Il a précisé avoir engagé des poursuites devant les tribunaux.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.