Dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 août, à peine quelques jours après la fête de l’Assomption, une statue de la Vierge Marie et de l’enfant Jésus a été vandalisée sur l’île de Noirmoutier. Situé à 150 mètres de la gendarmerie locale, le monument a été décapité.
L’abbé Cieutat, curé de la paroisse Saint-Philibert en Noirmoutier, a dénoncé « un acte de vandalisme choquant ».
Depuis que la statue de la Vierge à l’enfant a été découverte décapitée le dimanche 19 août au matin, la consternation règne dans cette paroisse du nord-ouest de la Vendée.
Édifiée avenue du Maréchal Joffre, à 150 mètres de la gendarmerie, la statue haute de 3,5 mètres n’a pas pu être reconstituée pour l’instant, malgré les battues organisées par les villageois dans la forêt avoisinante pour retrouver les têtes de la Vierge Marie et de l’enfant Jésus.
« C’est la première fois qu’un tel acte de vandalisme arrive ici. Cette grande statue est chère aux habitants du quartier. Elle a été inaugurée en 1949, à l’issue d’une mission paroissiale puis rénovée il y a quelques années par la paroisse », a expliqué l’abbé Cieutat à nos confrères de Ouest-France.
Noirmoutier. Vandalisme : décapitation d’une statue de la Vierge à l’enfant https://t.co/auhBAvuiBo pic.twitter.com/ycZsMor1rX
— Ouest-France 85 (@OuestFrance85) 20 août 2018
Au comble de la stupeur lorsqu’il s’est aperçu « qu’il manquait aussi la tête de l’enfant Jésus », l’homme d’Église a porté plainte le lundi 20 août.
Bien qu’elle ait été restaurée par la paroisse il y a 4 ans, la statue appartient en réalité à la ville de Noirmoutier et c’était donc à la mairie de déposer plainte, ce qu’elle a fait auprès de la gendarmerie.
« C’est un acte violent, un acte choquant, surtout dans le contexte actuel », conclut l’abbé qui confie avoir reçu de nombreux messages de la part de fidèles indignés.
Si vous avez apprécié cet article, partagez-le avec vos amis et laissez-nous un commentaire pour nous donner votre avis.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.