Hvaldimir, un béluga portant un harnais russe, est réapparu sur les côtes norvégiennes, se mettant en danger tout en ravivant les inquiétudes quant à l’espionnage russe.
Trois ans après sa première apparition sur les côtes norvégiennes, ce béluga est de retour sur le littoral de la région densément peuplée de l’Oslofjord. Les autorités norvégiennes ont appelé la population à « éviter tout contact avec lui », au risque de le blesser ou de le tuer accidentellement, rapporte CNN.
« Nous encourageons particulièrement les personnes en bateau à garder une bonne distance pour éviter que la baleine ne soit blessée ou, dans le pire des cas, tuée par la circulation des bateaux », a déclaré Bakke-Jensen, responsable de la Direction norvégienne de la pêche.
Car l’animal, très amical, recherche la compagnie des humains, suivant les bateaux et voulant jouer avec ses occupants. C’est en 2019 qu’il avait été découvert par des pêcheurs, intrigués par la présence d’un harnais et d’un équipement pour caméra sous-marine.
Norvège : des bélugas «espions» russes inquiètent les autorités https://t.co/9kQ8G9gx1F
— CNEWS (@CNEWS) May 26, 2023
Un harnais « spécialement fabriqué »
Jorgen Ree Wiig, biologiste marin à la Direction norvégienne des pêches, avait déclaré à CNN que le harnais semblait « spécialement fabriqué » et comportait « des supports pour caméras GoPro de chaque côté ». Sur les attaches, on pouvait lire la mention « Equipment St. Petersburg », souligne ainsi le magazine Géo.
Suspectant alors que l’animal ait été entraîné par services de la marine russe, le béluga avait ainsi été dénommé Hvaldimir, référence faite au président russe.
Selon M.Wiig, l’armée russe « est connue pour avoir déjà entraîné les bélugas à mener des opérations militaires comme la garde de bases navales, l’aide aux plongeurs et la recherche d’équipements perdus ».
Mais Hvaldimir ne sera pas pour autant capturé par les autorités norvégiennes: « Nous avons toujours affirmé que la baleine en question est un animal vivant librement et nous ne voyons aucune raison de la capturer et de la mettre derrière des barrières», a expliqué M.Bakke-Jensen.
Espérant que le cétacé quittera rapidement cette région très fréquentée et donc dangereuse pour lui, les biologistes continueront tout de même à surveiller ses déplacements.
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