L’entrepreneur Serge Trigano, fondateur de l’enseigne hôtelière urbaine Mama Shelter, est en train de signer les premiers contrats pour son projet « Oh Baby », des hôtels économiques à la périphérie des villes, a-t-il indiqué mardi au congrès du GHR.
Pour cette marque qui se veut « eco-friendly » avec des constructions « en bois et béton bas-carbone », « on est en train de signer les premiers contrats », a indiqué l’entrepreneur, précisant espérer les boucler « d’ici la fin de l’année ».
La marque a été lancée en collaboration avec Philippe Starck, tout comme la chaîne Mama Shelter, rachetée par le groupe Accor et dont le premier hôtel a ouvert à Paris en 2008, pour 17 établissements aujourd’hui et dix autres en projet. « On a la chance qu’à la différence du lancement de Mama Shelter, où j’ai un peu ramé, là on a un fonds qui nous donne de l’argent pour développer les 15 premiers », a-t-il ajouté, soit une levée de fonds de 220 millions d’euros auprès d’Atream.
« L’hôtellerie abordable »
« Oh Baby » sera de « l’hôtellerie abordable », entre 110 et 120 euros la nuit, implantée à la périphérie des grandes villes, précise-t-il. « Je crois beaucoup à l’épanouissement des villes moyennes. Je pense qu’on va connaître dans les années qui viennent une évolution dans nos métiers. (…) Le train va devenir un moyen de transport de plus en plus important et on va redécouvrir la France » anticipe-t-il.
Comme pour le Mama Shelter, où le menu avait été composé par le chef Alain Senderens, M. Trigano mise sur la restauration et un partenariat avec un « grand chef » pour différencier ses hôtels. « Dans l’hôtellerie économique, honnêtement la restauration n’est pas géniale. L’idée, c’est d’assurer partout une bonne restauration », tout en employant moins de personnel, détaille-t-il, évoquant l’idée de « cuisines d’assemblage ».
« Un métier qui me passionne »
« Quand on a été viré d’une des plus belles entreprises touristiques mondiales, ça vous apprend l’humilité et ça vous apprend à vous remettre en cause », ajoute celui qui a dirigé dans les années 1990 le Club Méditerranée cofondé par son père Gilbert.
« J’ai été très malheureux quand l’histoire du Club s’est terminée. J’ai tiré un trait (…) ce qui m’intéresse, c’est ce que je ferai demain avec mes fils, je n’ai pas envie de prendre ma retraite, j’ai un métier qui me passionne et j’ai l’intention de continuer aussi longtemps qu’ils voudront de moi à leurs côtés », a confié l’entrepreneur de 77 ans.
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