Dimanche 6 novembre, les pompiers ont fait une découverte macabre, à Cires-lès-Mello (Oise), une commune d’environ 4000 habitants située à une dizaine kilomètres à l’ouest de Creil. Martial, un quinquagénaire, a été retrouvé mort chez lui. Il était visiblement décédé depuis une dizaine de jours. Un chien famélique se trouvait à ses côtés.
Selon l’autopsie, Martial est décédé de mort naturelle, à la suite d’une longue maladie, rapporte Le Parisien. Son corps a été découvert par les pompiers à son domicile, au 22 rue du Colombier à Cires-lès-Mello, dimanche dernier. L’homme vivait sans compagne et sans enfant.
Il n’avait que son chien et peu de personnes le connaissaient
Martial a quitté ce monde dans la plus grande solitude, avec seulement son fidèle animal de compagnie, un chien de type braque. Selon l’enquête, ce dernier serait resté une dizaine de jours aux côtés du cadavre de son maître. L’animal était très amaigri, il avait les côtes saillantes et les ongles extrêmement longs, précisent nos confrères.
Les voisins ne connaissaient pas Martial, ou très peu. Certains l’avaient seulement croisé en train de promener son chien. Le maire de Cires-lès-Mello, Alain Guérinet, ne savait rien à son sujet non plus. L’élu explique au quotidien francilien qu’auparavant, « les gens venaient se présenter en mairie à leur arrivée », une formalité qui « ne se fait plus trop aujourd’hui ». Un pompier souligne quant à lui que Martial « avait l’air de vivre dans une certaine précarité », mais n’était pas « un marginal ».
« Je ne pouvais le laisser comme ça »
Après la découverte du corps de Martial, il fallait trouver une solution pour son chien. Il a été placé chez Nadia Djellali, qui tient l’association Animaux sans toit, basée à Mogneville. « Je ne pouvais le laisser comme ça », souligne-t-elle. Elle a donc recueilli l’animal, bien qu’elle soit déjà très occupée, avec une centaine de chats, une trentaine de chiens, deux poneys, un âne et des cochons, détaille Le Parisien. « Quand je l’ai récupéré, je me suis dit de suite : ‘C’est impossible que cela ne fasse qu’une semaine ou dix jours, vu son physique’ », confie-t-elle, estimant que son propriétaire ne s’en occupait plus correctement « depuis des mois ».
Nadia Djellali rêve depuis des années d’acheter un terrain pour pouvoir accueillir tous ces animaux, mais désespère d’en trouver un. « Je n’ai eu que des réponses négatives, par contre on sait trouver mon numéro quand il faut récupérer un animal », déplore-t-elle, avouant qu’elle est à deux doigts de tout arrêter.
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