Une homme de 41 ans soupçonné d’avoir endommagé l’orgue de la basilique de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) a été placé en garde à vue jeudi après avoir été confondu par son ADN, a-t-on appris de source proche de l’enquête.
Début mars, l’orgue de l’édifice qui abrite la nécropole des rois de France avait été dégradé, sans qu’aucun vol ne soit constaté. Aucune inscription ni tag n’ont été retrouvés dans la basilique qui reçoit chaque année près de 130.000 visiteurs. Selon une source de proche de l’enquête, le mobile du ou des auteurs des dégradations, était « complètement flou ».
Depuis, l’instrument a été réparé pour un coût estimé à 10.000 euros, une somme à la charge de l’Etat, propriétaire du monument. Après la découverte des faits, une enquête avait été ouverte pour « dégradation de biens publics » et confiée au commissariat de Saint-Denis.
En outre, deux vitraux brisés datant du XIXe siècle « ne pourront pas totalement être récupérés », avait regretté lors de la constatation des dégradations la conservatrice de la basilique, Saadia Tamelikecht. Leur restauration est prévue pour 2020 et le préjudice estimé à 40.000 euros.
« Insupportable dégradation », avait tweeté Stéphane Troussel, président PS du département. « Condamnons avec une extrême sévérité ceux qui s’en prennent ainsi à des lieux de culte et à notre patrimoine historique et culturel ».
« Tous les jours ce sont au moins deux églises qui sont profanées en France », a aussi tweeté la députée LR, Valérie Boyer, appelant le gouvernement à « agir » et « punir » « ces actes anti-chrétiens ».
Epochtimes.fr avec AFP
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