À Nocé dans l’Orne, la campagne de vaccination contre le virus de Wuhan aurait dû commencer mardi 2 mars 2021 à bord du Médicobus. Des annulations de rendez-vous à cause de la mauvaise réputation du vaccin AstraZénéca ont forcé le cabinet ambulant à reporter la journée de vaccination d’une semaine, le temps de recruter de nouveaux candidats.
« La problématique, c’est qu’il faut onze patients pour utiliser un flacon sans gaspiller de dose », indique à Ouest-France le docteur Jean-Michel Gal, président de l’Ordre des médecins de l’Orne et de l’association qui gère le Médicobus.
Selon le journal local Le Perche, c’est la très mauvaise presse du vaccin AstraZénéca dans le pays qui a fait fuir une partie de la dizaine de candidats à la vaccination dans cette petite commune de l’Orne, ces derniers préférant annuler leur rendez-vous prévu le 2 mars.
Il y a ce que vous, médias nous enfoncez dans la gorge et la réalité https://t.co/4mlecd49JB
— Bribri (@Bribri96042957) March 6, 2021
En effet, plusieurs hôpitaux de l’Ouest de la France ont suspendu leur campagne de vaccination à cause d’effets indésirables observés après l’inoculation du vaccin AstraZeneca. Ainsi, à Brest et à Quimper, 20 à 25 % des personnels soignants vaccinés ont souffert d’états grippaux avec maux de tête et fortes fièvres les forçant à se mettre en arrêt de travail après avoir été vaccinés, rapporte Le Télégramme.
À Morlaix, la vaccination des soignants a été suspendue avant de recevoir les premières doses. Selon Capital, 15 % du personnel vacciné de l’hôpital de Saint-Lô en Normandie a ressenti des nausées et fait des malaises à cause de la fièvre. Le pourcentage ressemble à celui avancé par le laboratoire AstraZeneca, qui parle d’effets secondaires sur 12 à 15 % des personnes vaccinées.
Au CHU de Brest, la vaccination a repris après une courte interruption dès le lundi 15 février pour les professionnels volontaires, selon un autre article du Télégramme. « Les membres de la cellule de vaccination du CHRU ont préparé une note à l’intention des professionnels, afin de les rassurer et de poursuivre la mobilisation dans la campagne de vaccination », a indiqué la directrice, Florence Favrel-Feuillade. La vaccination a rapidement repris également dans les autres établissements où elle avait été suspendue, avec un planning différent pour que les soignants des mêmes services ne reçoivent pas l’injection en même temps.
Concernant la vaccination du Médicobus dans l’Orne, l’organisation a été revue afin de trouver des candidats pour le 9 mars. « Nous allons vacciner des personnes âgées de 50 à 64 ans, présentant des facteurs de comorbidité. Il faut les contacter et qu’elles soient d’accord pour être vaccinées », explique le docteur Jean-Michel Gal.
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