Alors qu’une dame âgée a été placée en Ehpad après une chute, Il a été décidé de mettre la maison de celle-ci en vente afin de payer les frais de la maison de retraite. Les locataires ayant refusé de partir, la signature d’un compromis de vente n’a pas pu se faire.
Marie*, la mère de Philippe*, loue depuis 2012 un appartement de deux pièces attenant à sa maison à un couple, avec un bail verbal. Des tensions ont monté au fil des années, pour empirer après l’hospitalisation de la dame âgée en avril 2021. Elle a par la suite été placée en Ehpad.
Marie a commencé les démarches pour vendre sa maison, et c’est son fils qui les a continuées depuis qu’il est devenu son tuteur. À partir de ce moment-là, les locataires « décident de ne plus payer de loyer ».
Un préavis de congé donne trois mois au couple pour quitter les lieux avant le 31 mai 2022, mais entre-temps, le tribunal déboute les demandeurs.
Perte des acheteurs potentiels
« 31 mai au matin, on arrive pour récupérer les clés et faire l’état des lieux, ils nous font un bras d’honneur en nous disant d’aller nous faire f…tre », raconte Philippe. Sans avis d’expulsion, les gendarmes ne peuvent rien faire pour la propriétaire et son tuteur.
Conséquence : le vendeur a perdu ses acheteurs potentiels, le compromis de vente devant être signé le 1er juin.
Une autre version des faits
La version des locataires est tout à fait différente. « Ça fait un an que c’est un cauchemar ici », assurent-ils. Ils disent que Philippe était « très violent » le 31 mai et qu’ils sont en recherche d’une maison pour déménager dès que possible.
« Ils [les propriétaires] ont été déboutés et le document est un acte d’huissier de justice, ils n’ont qu’a ressaisir la justice », lancent les locataires.
(*) Les prénoms ont été modifiés
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