Lors des Journées du patrimoine 2019, l’artiste plasticien Stéphane Simon avait été invité par l’Unesco à exposer plusieurs de ses sculptures inspirées de la statuaire grecque sur le thème de « In memory of me ». Chacun de ses nus traduisait un des gestes contemporains les plus partagés au monde, celui du « selfie ».
Mais une désagréable surprise attendait les visiteurs à l’ouverture de cette exposition : les deux statues étaient pourvues d’un string pour l’un et d’une bande à langer pour l’autre. L’Unesco avait exigé au dernier moment ces « ajouts » afin de « ne pas choquer certaines sensibilités » (selon l’entourage d’Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO).
Quel camouflet pour l’artiste et pour les visiteurs de l’exposition ! Ils venaient pour voir du Stéphane Simon, pas pour voir des slips.
Selon le service de fact-checking de Libération CheckNews, cela viendrait d’une incompréhension entre l’artiste Stéphane Simon et l’Unesco: «La question de la nudité des statues a été abordée, a expliqué l’artiste plasticien à nos confrères. Je comprends qu’elle puisse déranger. Alors j’ai proposé de rester, pendant les Journées du patrimoine, à proximité avec un linge et, si besoin, en fonction des visiteurs, de cacher le sexe des statues.»
Les œuvres avaient déjà été exposées dans de nombreux lieux publics, du Conseil économique et social à la cour du Palais-Royal, sous les fenêtres du ministère de la Culture.
Plusieurs photos postées sur Instagram montrent effectivement deux statues vêtues de sous-vêtements qui cachent leur sexe. Certains clichés ont été postés lors des journées du patrimoine, d’autres plus récemment.
Pour Atlantico, heureusement qu’Audrey Azoulay ne soit pas conservatrice du Musée du Louvre, « car il faudrait des slips et des couches-culottes par centaines ».
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