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Les clients d’un parc en Chine continentale peuvent utiliser des lance-pierres en métal pour attaquer des poulets vivants, ce qui constitue une nouvelle forme de divertissement, selon de nombreux reportages provenant de sites médiatiques chinois le 29 mars.
Un parc, situé dans la province du Henan, offre gratuitement les poulets aux amateurs de lance-pierre chaque fois qu’ils atteignent le poulet à la tête. S’ils touchent le poulet et ne le tuent pas, ils doivent payer 100 yuans – 13 €.
« C’est un peu horrible », a dit une invitée dans la vidéo en riant. « Effrayant. »
Dans l’histoire récente, la Chine n’a pas fait grand-chose en matière de droits des animaux. L’augmentation récente de la richesse de la Chine a conduit à un traitement encore pire des animaux à l’intérieur et à l’étranger.
Un poulet, un lance-pierre
Le groupe de spectateurs acclame un homme vêtu d’un manteau de couleur vinicole en train de tirer sur un poulet. « C’était droit dans le mille ! », a dit une personne hors de l’écran dans la vidéo.
Le poulet s’agite frénétiquement sur le sol, battant des ailes et trébuchant dans l’herbe. La scène suivante montre un autre abattage similaire commis par un homme portant une chemise rouge et un gilet noir qui tire sur un poulet. Le poulet se tenait près d’une cage remplie de poulets.
Les rapports indiquent que le parc a encouragé de nombreux amateurs de lance-pierres à s’y rassembler.
« Si vous frappez celui-ci à la tête d’un seul coup et que vous le tuez, vous l’emportez gratuitement chez vous », a dit le propriétaire. « Si vous frappez et ne le tuez pas, vous devez payer 100 yuans – [13 €]. »
De plus, ajoute-t-il, que les tireurs tuent ou non le poulet, ils peuvent ramener quand même l’oiseau à la maison.
Un autre homme, la cigarette à la bouche, tire sur un poulet à travers une petite crique. Il court ensuite sur le terrain et le ramasse.
« Mon butin de guerre ! », l’homme lève les mains sur la tête. L’oiseau battant des ailes est dans sa main droite, le lance-pierre dans sa main gauche. « L’année dernière, j’ai frappé plus de 100 poulets avec ce lance-pierre. »
La femme qui filme la vidéo demande à un homme qui tient un poulet : « Est-ce cruel ou non ? »
« Ça ! », crie un homme en chemise noire dans la vidéo, serrant le poulet par les ailes. « C’est du divertissement. »
Un prix pour toute vie
Au fur et à mesure que l’influence économique de la Chine s’accroît, son insouciance au sujet des droits des animaux et du traitement de la vie animale s’accroît également.
Le trafic illégal d’espèces sauvages pour la médecine traditionnelle chinoise (MTC) s’est rapidement développé ces dernières années. La MTC moderne est souvent un dérivé mal compris de l’étude proprement dite, vieille de plusieurs milliers d’années. Elle a été modifiée et les connaissances se sont diluées avec le temps, au point qu’elle met maintenant l’accent sur des parties obscures du corps d’animaux rares et souvent menacés.
Un large éventail d’espèces menacées par cette pratique comprennent le pangolin, le rhinocéros, les ours noir d’Asie, les tortues et les tigres.
Les groupes environnementaux affirment que des traitements modernisés de la MTC sont courants en Chine. Les traitements sont utilisés pour des maladies aussi graves que le cancer ou des problèmes relativement insignifiants comme la gueule de bois.
La médecine traditionnelle chinoise s’est écartée de la forme originale
Dans un rapport publié sur le site Web de l’Organisation mondiale de la santé, un chercheur chinois a expliqué comment ce changement s’est produit dans la MTC moderne.
« Les décideurs et les chercheurs en Chine semblent avoir une passion pour l’intégration ou la fusion de la MTC avec la médecine moderne. Le fait est que la médecine traditionnelle chinoise ne peut pleinement appliquer ses valeurs au système de santé national. »
« Les personnes éduquées et formées par des méthodes scientifiques et d’autres méthodes dites modernes n’ont pas la capacité d’utiliser correctement les traitements non médicamenteux ainsi que les traitements médicamenteux de la MTC. Par conséquent, la valeur clinique et préventive de la MTC dans le système de santé national est donc réduite de manière regrettable », peut-on lire dans le rapport.
« Le but de l’étude avec des méthodes modernes est d’augmenter la valeur de la MTC et d’empêcher son extinction, mais à long terme, la MTC est réformée pour devenir un autre type de médecine. »
Des chercheurs en médecine occidentale ont été invités en Chine pour assister aux résultats de la fusion de la médecine traditionnelle et de la médecine moderne qui s’était produite pendant la Grande Révolution culturelle prolétarienne. Mao Zedong a favorisé une « renaissance » de la médecine chinoise après les tentatives précédentes de bannir cette pratique en raison des graves problèmes de santé auxquels les Chinois étaient confrontés pendant la guerre civile et qui pouvaient être traités par la médecine occidentale.
Lors d’une visite en 1971 dans quelques instituts médicaux en Chine pour apprendre comment ils intégraient la médecine traditionnelle et la médecine moderne, le Dr Kewal Jain a rapporté qu’on lui avait dit « qu’avant la Révolution culturelle, la bourgeoisie régnait sur l’hôpital, avec des chefs nommés dans chaque département. »
Mais maintenant, selon le Dr Jain, « ce système a été aboli et des groupes révolutionnaires sont présents dans tous les départements, ainsi que dans l’administration générale de l’hôpital. »
« Cependant, avec l’abolition des examens, il n’y a plus de critères pour mesurer le niveau de connaissance des médecins en Chine. »
« Les types de personnel médical sont très mal définis. Le terme ‘M.D.’ tel que nous l’entendons n’est plus utilisé, mais toute personne qui peut aider des malades est un ‘médecin’. »
Il a poursuivi : « Un aspect inquiétant est l’introduction de l’endoctrinement politique dans la médecine. »
« Avant de commencer l’anesthésie par l’acupuncture, le patient et le médecin traitant récitent des citations du livre du président Mao et sa photo fait face au patient dans chaque salle d’opération. »
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