Un quadragénaire s’est présenté aux urgences de Quimper pour un soupçon d’AVC. Il a dû patienter deux jours, dans un couloir, avant d’être enfin pris en charge.
Aux urgences pour un risque d’AVC, il attend 48 heures avant d’être soigné. Le 23 mars dernier, ce Quimpérois a cru faire un mauvais rêve. Il est arrivé aux urgences le samedi en fin de journée et n’est ressorti que lundi après-midi. Révolté par les conditions misérables dans lesquelles il a été reçu, il a décidé de raconter son histoire à nos confrères du Télégramme le 27 mars dernier.
« Je n’avais pas d’oreiller, pas de couverture. Le personnel s’est arrangé pour trouver des draps à droite à gauche. Ils ont trouvé deux-trois bouts de pain pour me nourrir », a-t-il témoigné dans les colonnes du média breton. Pour être réorienté en neurologie, l’homme devait passer « un examen urgent pour pouvoir avoir une place en chambre ».
Un examen qu’il n’aura pas la chance de passer le week-end de son arrivée. Ce n’est finalement que lundi en fin d’après-midi qu’il obtiendra le précieux lit. Une attente beaucoup trop longue qui l’a « fatigué ».
Pas rancunier envers les soignants
Même s’il a été laissé de côté, le patient reste extraordinairement bienveillant et n’en veut pas directement au personnel médical du centre hospitalier de Cornouaille Quimper-Concarneau. Lui préfère dénoncer un système de santé défaillant: « L’équipe est très compétente. Elle fait ce métier par vocation. Mais elle doit être aidée ! Elle manque de moyens, de matériel, de chambres. »
Il confie au média régional qu’ »humainement, c’est compliqué. Être dans un couloir, c’est quand même dur ». Effrayé par la baisse de qualité du service hospitalier en une vingtaine d’années, il évoque les souvenirs de la pandémie de COVID-19, et l’époque où les soignants étaient valorisés, « mais il n’y a aucune reconnaissance… Pendant la Covid, tout le monde les applaudissait tous les jours. Aujourd’hui, ils sont oubliés. » Même si l’homme à fini par être soigné, il assure qu' »il y a un réel problème ».
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