L’obligation du pass sanitaire à l’hôpital public entraînera un surcoût évalué à 60 millions pour un mois par la Fédération hospitalière de France (FHF), qui regrette que cette somme ne soit pas plutôt utilisée à soigner.
La réorganisation et le renforcement des contrôles aux accès qui ne seront possibles qu’en « recrutant du personnel supplémentaire en contrat à courte durée » ou « en faisant appel à des sociétés extérieures » entraîneront un surcoût chiffré par la FHF « à hauteur de 60 millions pour un mois », a détaillé Zaynab Riet, déléguée générale de la Fédération.
« Cette somme permettrait par exemple de renforcer nos effectifs, d’assurer le remplacement des personnes en congés », regrette Zaynab Riet, ajoutant que « moins nous aurons à dépenser pour contrôler les accès et mieux nous pourrons consacrer de l’argent à nous soigner ».
Extension du pass sanitaire prévue le 9 août
Le projet de loi anti-Covid, qui a été adopté définitivement le 25 juillet par le Parlement, prévoit l’obligation du pass sanitaire pour les patients non urgents ou les visiteurs dans les établissements de santé et maisons de retraite. Déjà appliqué dans les lieux culturels et de loisirs depuis le 21 juillet, l’extension du pass sanitaire est prévue le 9 août. Entre-temps, le Conseil constitutionnel doit rendre, jeudi, sa décision sur la loi.
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