Sur CNews ce 2 mai, Sabrina Medjebeur a réagi au tweet de Nassira El Moaddem, la journaliste à France Inter ayant écrit ce 1er mai sur le réseau social que la France était un pays de « racistes dégénérés », provoquant un tollé.
L’essayiste, sociologue et intervenante sur CNews Sabrina Medjebeur a mis les points sur les « i » ce jeudi. Réagissant au tweet de Nassira El Moaddem, elle a dénoncé l’ingratitude dont a fait preuve la journaliste envers la France à travers ses propos, alors même qu’elle a bénéficié de tous les droits élémentaires.
Dans un pays musulman, elle n’aurait jamais eu cette chance
« Ces gens-là ne se sentent pas français, preuve en est, il n’y a aucune gratitude vernaculaire sur tout ce que la France a offert à cette Madame El Moaddem, je parle de l’éducation, je parle de la santé, je parle de la laïcité, je parle de la liberté, je parle de toutes nos valeurs », a détaillé Sabrina Medjebeur face à Pascal Praud, soulignant au passage que « dans un pays musulman où les droits élémentaires sont beaucoup moindres », la présentatrice d’Arrêt sur images « n’aurait jamais eu la chance qu’elle a aujourd’hui de s’exprimer et de pouvoir même insulter notre pays comme elle le fait là ».
Nassira El Moaddem a quant à elle écrit ce tweet en réaction à l’information révélée par RMC, faisant référence à un courrier envoyé par le président de la Ligue de football amateur Vincent Nolorgues, aux présidents de districts et de ligues de football. Ce courrier rappelait les règles à respecter, et notamment l’interdiction du port de casques ou de collants, ceci afin de respecter les principes de laïcité.
« Biberonnée par le décolonialisme »
Bien qu’étant « absolument française », Nassira El Moaddem a été « biberonnée par le décolonialisme, la revanche de l’histoire de l’Algérie sur la France, les offensives de tous ces particularismes identitaires que l’on voit se manifester à l’école comme au sport », précise encore Sabrina Medjebeur. Selon elle, la communauté de l’oumma, à savoir la communauté de croyants musulmans, a pris la laïcité comme « l’obstacle à combattre ».
En France, il ne s’agit pas d’un « conflit de civilisation », mais d’un « conflit d’identité », a encore signifié l’essayiste. Dénonçant le fait que l’injure publique de Nassira El Moaddem ne soit pas « tombée sous le coup de la loi », elle a conclu : « Si elle n’est pas contente de vivre en France, pays de ‘racistes dégénérés’, eh bien, elle retournera dans un pays qui lui offrira toutes les libertés qu’elle veut, et qu’elle ne considérera pas comme étant un pays raciste. »
Face à la polémique, la journaliste a de nouveau écrit un tweet dans lequel elle persiste et signe. « ‘Pays de racistes dégénérés’. Je maintiens 100 % ces termes. Je suis la cible régulière de raids racistes, islamophobes, de menaces de mort et de viol », a-t-elle indiqué, ressortant un tweet insultant datant de novembre 2023, pour donner consistance à ses propos.
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