Elle pense échanger avec une star de la pop allemande et se fait escroquer 30.000 euros

Par Léonard Plantain
28 juillet 2022 00:22 Mis à jour: 28 juillet 2022 00:22

À Albi dans le Tarn, une habitante est tombée dans le piège d’un escroc qui se faisait passer pour Thomas Anders, le chanteur allemand du groupe de pop « Modern Talking » dont elle est fan. Au final, il est parvenu à lui extorquer plusieurs dizaines de milliers d’euros.

Le rêve s’est transformé en cauchemar. Tout a commencé fin 2020, lorsqu’une habitante d’Albi a posté un commentaire sous une photo d’un compte Instagram semblant être tenu par Thomas Anders, le chanteur allemand du groupe des années 1980 Modern Talking. Après avoir reçu une réponse, étant une fan inconditionnelle et pensant qu’il s’agissait du compte officiel du chanteur, elle a échangé avec lui en messages privés. C’est là que le piège de l’escroc a commencé à opérer.

En effet, leurs discussions se sont poursuivies au fil des jours et des mois, pendant lesquels le faux Thomas Anders lui a demandé de l’argent, a rapporté La Dépêche. « Il me disait qu’il allait divorcer, que nous allions nous marier et vivre ensemble », a-t-elle raconté. À chaque fois, le prétexte était bien rodé. Notamment lorsqu’il lui confiait vouloir investir dans un appartement pour vivre avec elle à Paris, tout en lui assurant qu’il était très endetté et ne pouvait rien faire sans elle.

Ayant touché un héritage après la mort de sa mère, l’Albigeoise cède et lui envoie régulièrement de l’argent, jusqu’à 3000 euros en une seule journée. Parfois, le doute frappait à sa porte, cependant, « il avait toujours réponse à tout », a-t-elle expliqué. Au final, lorsqu’elle s’est rendue compte qu’il s’agissait d’une arnaque, elle avait déjà donné au faux Thomas Anders la quasi-totalité de son héritage, soit près de 30.000 euros, a rapporté BFMTV.

Ayant immédiatement rompu tout contact avec cet escroc, l’Albigeoise, qui croyait vivre une relation à distance avec l’une de ses idoles, espère désormais que des poursuites judiciaires seront engagées. Pour ce faire, elle a écrit son histoire au procureur de la République et doit rédiger une pré-plainte en ligne.

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